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LA PRUDE.

Et prévenil' le mal qui surviendrait,

Si mon état trop tot se découvrait.

;J'ai des

a.mi

&, gens de bien, de mérite'.

P.renez conseil d'eux.

Eh

~ien, de qui ?

COLEl'Tl;:.

D9JlFlSE.

Ah,

oui

!

prenQns vite.

C O,L ETTE.

DORFISE.

Mai~ de cet étranger,

De ce petit. . . la... tu

m'y

fais songer.

COLETTE.

Luí,

des conseils? lui , madame,

a

son

age?

Sans barbe encore?

DORFI'SE.

Il

me parait fort sage,

Et s'il est tel,

il

le

fa

ut écouter.

. Les jeunes gens sont bons

a

consulte!";

Il

me pourrait procurer d~s lumieres

Qui donneraient du jour

a

me,s affaires.

Et tu sens bien qu'il faut parler d'abord

Au jeune ami du bon monsieur Blanford.

COLETTE.

Oui , luí parler para1t fort nécessaire.

i>

O R F I

s

E ,

tendrement et µ'1;1n

aii;

embarrassé.

Et comme

a

table on parle mieux d'affaire,

Convie_ndrait-il qu'avec discrétion

U

vint diner avec moi?

COLETTE.

Tout

de

bon!