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ACTE II, SCENE VIII.

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LE CHEVALIER MONDOll .

Quel message· ennuye~x !

Quand nous serons assemblés tous les deux,

Nous casserons pour jamais, je vous prie,

Ces rendez-vous de fade pruderie,

Ces comités, ces conspirations

Contre les gouts, contre les passions.

Il vous sied mal, jeune 011c0r, belle et fraiche ,

D'aller crier d'un ton de pigrieche

Contre les ris, les jeux et les amours,

_De hlasphémer ces dieux de vos heaux jours ,

Dans des réduits peuplés de vieilles omhres,

·Que vous voyez, dans leurs cabales sombres,

Se lamenter, sans gosier et sans dents ,

Dans leurs tombeaux, des plaisirs des vivants.

Je vais, je vais de ces sempiternelles

Tout de cepas égayer les cervelles,

Et, leur donnant

a

toutes leur paquet,

Par cent bons mots étouffer leur caquet.

DORFISE.

Gardéz-vous bien d'aller me compromettre;

Cher chevalier, je ne ¡mis le permettre.

N'allez point

la.

LE CHEVALIER MONDOR .

Mais j'y cours

a

l'instant

Vous annoncer.

(n

sort.)

DORFISE.

Ab,

quel extravag:.i nt

!

( Au jeune Adine. )

All ez , mon fils, gard cz-vous ,

a

votrc

age- ,

D'un

pareil

fou; soyez

discret et sagp .