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LA PRUDE.-
LE CHEVALIER MONDOR.
Il est de ceux qu'on estime et qu'on berne;
Est-il pas vrai?
A D I N E ,
a
part.
Que ceci me consterne!
Elle est constante, elle a de la vertu
!
Toutme confond; elleaime: ah, qui l'eut cria.?'
DORFISE.
Que dit-il
la?
A D I N E ,
a
part.
Quoi
!
Dorfise est fidele.;
Et pour comhler mon malheur, elle est helle !
DO
R.
F I
s
E,
au chevalier, apres avoir regardé Adine,
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dit que
je
suis belle.
LE CHEVALIER MONDOR,
11
n'a pas tort;
· Mais il commence
a
m'importuner fort.
Allez, l'enfant, j'ai des secrets
a
dire
A
cette dame.
ADINE.
Hélas
!
je me retire.
DORFISE,
au chevalier.
Vous vous moquez.
{ A Adine.)
Res tez, res tez ici.
.(
Au chevalier.)
o;ez-vous b ien le renvoyei:__ainsi?
(
A
Adine.)
Approchez-vous : peu s'en faut qu' il ne pleure :
L'aimable enfant
!
je
prétends
qu'il
demeure.