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LA PRUDE.
SCENE
ti.
DO.RFISE, ADINE. \
DORFISE.
ENTREZ,
monsieur; bonjour, monsieur... je tremble.
Asseycz-vous.. .
·
ADINE.
Je suis fout iñterdit....
Pardonnez-moi , madame, on m'avait
d.itQn'une autre....
D
o
R F Is
E ,
tendrement.
Eh bien, c'est moi qui suis cette áutre.
Rassurez-vous ;, quelle peur esr la votire?
Avec Blanford ma cousin~ auj@utd'hui
Dine dehors : tenez.-moi lieu de lu.i.
( Elle
le
fa.itasse0ir. )
ADINE,
Ah, qui pourrait en tenir lieu, madame?
Est-il un feu compara.ble
a
sa flamme?
Et
qq.elmortel égalerait son coour
En grandeur d'ame, en amour·, en valeur?
,
DORFISE,
Vous en parlez, mon fiis, avec grand zele ;
'\:otre amitié para1t vive et fidele :
·
J'a,dmire en -yous un si hca~ naturel.
AD ÍNE.
C'est un penchant bien dome., ñiais hieu cruel.
DORFISE.
Que di tes-vous? La charmante jeunesse
Doit éprouver une honnete tendresse : .