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ACTE. III, SCENE

II.

369

DO

RFI SE.

Voyez la masque! une femme infidele !

Punissons-la, mon fils

=

c;a ,

quelle est-elle ?

De quel pays·? quel est ¿on rang? son nom?

\

ADINE.

Ah! je ne ¡mis le dire.

DORFISE.

Comment,donc !

Vous possédez au~si l'art de vous taire !

.

Ah! vous avez tous les talents de plaire.

Jeune et discret ! je vais, moi, m'expliquer.

Si quelque jour, pour vous bien dépiquer

De la guenon qui

fit

votre conquete,

On

vous offrait une personne honnete,

Ri'che, estimée, et surtout possédant

Un

creur tout nreuf, mais solide et constant,

Tel qu'il en est tres peu dans la Turquie,

Et moins en.cor, je crois, dans ma patrie;

Que

diriez-vous? que vous en semblerait?

ADINE.

Mais....

je

dirais que l'on me tromperait.

DORFISE.

Ah.! c'est trop loin pousser

la

défiance

=

Ayez, mon

fils,

un peu plus d'assurancc.

ADIN

E.

Pardonnez-moi; mais les creurs malheureux,

Vous le savez, sont un peu soupc;onnenx.

DOll F I SE .

Eh,

que]s soupc;ons av ez-vous , par· exemple ,

Quand je vous parle, et que je vous contemple?

™~~ ~

-~