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ACTE III,

SCENE

IV.

235

SCENE IV.

CONSTANCE, LEONOR.

CONSTANCE.

A

quels maux différents tous mes jours sont livrés

!

Léonor, eonnais-tu ma peine et mon Qutrage?

LÉONOR.

Je supportais, madame, avec tranquillité

Les pcrsécutions, le couvent, le voyage;

J'essuyais meme avec ga1té

Ces infortunes de passage:

Vous me faites enfin connaltre la douleur;

Tout le teste n'est ríen pres des peines du creur:

Lc .vrai malheur est son ouvrage.

CONSTANCE.

Je suis accoutumée

a

domter le malheur.

LÉONOR.

Ainsi par vos bonté,s sa. parente l'épouse.

ll

méritait d'autres appas .

C ONSTANCE.

Si j'étais son égale, hélas

!

Que mon ame serait jalause

!

Oublions Alamir, ses vertus, ses att~aits,

Ce qu'il est, ce qu'il devrait etre,

Tout ce qui de mon creur s'est pres que rendu martre....

Non, je

ne

l'oublierai jamais.

LÉONOR.

Vous ne l'oublierez point

!

vous

le

cédez

!

CONSTANCE.

Sans doute.