2:h
LA PRINCESSE DE
NAVARRE.
e o N s T A Ne E ,
se tournant vers Léono1·.
Son
pare1;1
t,
Léon0r
!
\ sANCBETTE.
En éeoutant rna plainte,
D'un profond déplaisir votre ame semble atteinte
!
CONSTANCE.
Il l'aimait
!
SANCaETTE.
Votre creur para1t bien agité!.
CONSTANCE.
Je vous ai done per,due, illusion flatteuse
!
SANCBE
TTE ,
Peut-on se vQir
princes.se, ·et n'
et.repas heureuse
!
CON S~ANCE.
Hélas
!
votre sirnplicité -
Croit que dans la grandeur est la félicité;
Vous veus trompez bea~.coup; ce jour doitvousapprendre.
Que dans tous les états
il
est des malheureux.
Vous ne connaissez pa& mes 4estins rigoureux.
Au ~onheur, croyez-moi, c'est
a
vous de prétendre.
Mon creur de ce grand jour est encore effrayé ; _
Le ciel me conduisit de disgrace en disgrace,
Mon sort peut-il etre envié?
SANCHETTE.
Votre altesse me fait pitié;
Mais je voudrais etre
a
sa place.
11 ne tiendrait
qu'a
vous de finir mon tourment..
Alamir est tout fait pout· etre man aman
t.
Je
hénis bien le ciel que vous soyez princess.e
~
Jl
faut un prince
a
votre altesse ;
_,,