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LA PRINCESSE DE NAVARRE.

2 ·2 7

Mais il pense

a

vous seule, et, pénétré de joic,

A vos pieds Alamir m'envoie;

Et je sens, comme lui, les transports les plus d.ou.x

>

Qu'i.l ait deux fois vaincu pour vous.

CONSTANCE.

Je veux ahsolument savoir de votre houche.....

HERN

AND-.

Eh quoi, madame?

C ONST.A _NCE.

Un secret qui me touche;

Je veux sa'voir quel est ce généreux guerrier.

HERNAND.

Puis-je parler, madame, avec quelque assurance?

<!:ONSTANCE.

All'

!

parlez: est-ce

a

lui

de cacher sa naissance?

Qu'est-.i1l? répondez-moL

HER.NAND.

G'est un prave officier

Dont l'ame est assez peu commune;

Elle est au-dessus de son rang :

Comme tant de Fran9ais, il prodigue

SQn

sang :

Il se ruine enfin pour faire sa fortune.

L ÉONiOR.

ll

la fera' sans doute.

CONSTAN CE.,

Eh, quel est son projet ?

HEllN

ANID.

D'etre t0ujours votrc sujet- ,

D'aller

a

votre cour,

cl'y

.servir avee zele,

De comhatti:e pour vmrs de vivre et de mourir ,