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ACTE III,

SCENE

V.

239

Ce que vous airnerez aura des droits sur moi.

Dans vos enfauts je chérirai leur pere ;

Vos parents, vos amis me tiendront lieu des miens;

Je les comblerai tous de dignités, de biens:

C'est trop peu pour mon coour, et rien pour vos services.

Je ne ferai jamais d'assez grands sacrifices;

A

pres ce que je dois

a

vos heureux secours,

Cherchant a m'acqnitter, je vous devrai toujours.

LE DUC DE FOIX.

Je ne m'attendais pasa cette récompense.

Madame, ah! crbyez-moi., votre reconnaissance

Pourrait me tenir lieu des plus grands chatiments. ·

Non, vous n'ignorez pasmes secrets sentiments;

Non, vous n'avez point cru qu'une autre ait

pu

me plaire..

Vous voulez, je le vois, punir un téméraire;

Mais laissez-le a lui-meme, il est assez puni.

Sur votre renomrnée,

a

vous seule asservi ,

Je me crus fortuné pourvu que je vous visse;

Je crus que mon bonheur était dans vos heaux yeux;

Je vous vis daos Burgos, et ce fut mon supplice.

Oui, c'est un chatiment des dieux

D'avoir vu de trop pres leur chef-d'oouvre adorable:

Le reste de la terre en est insupportable :

Le

ciel est sans clarté , le monde est saos dottceurs:

On vit dans l'amertume, on dévore ses larmes;

Et l?on est malheureux aupres de tant de charmes ,

Sans pouvoir etre heureux ailleurs.

CONSTANCE.

Quo·i ! je serais la cause et l'qhjet de vos peines!

Quoi

!

cette innocente heauté

Ne vous tenait pas daos ses cha

'in.es

!

Vous ose2

!