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244-- · LA PRINCESSE DE NAV.A.RRE.

MORILLO.

Lui, duc de Foix

!

te moques-tu-2

11

est

notre parent.

SA¡'lCHET.l'E.

S'il allait ne plus r~tre?

HE R'N

AND.

11

vous faut avouer que ce héros mon maitre,

Qui fut votre pare·n,t pendant une heure ou

d.e.u~.,

Est un prince puissant, galant, victorieux,.

Et qu'il s'est fait enfin. connaitre.

LE D

u e

DE F O I X ,

en se re!ournant vers Hernand.

Ah!

di tes seulement qu'il est un prince heureux;

Dites que pour jamais il consacre ses vceux

A

cet objet charmant notre uniqu·e espérance,

La

gloire de l'Espagoe , et l'amou-r de

la

France,

1

••

SANCBETTE.

Adieu mon mariag~ ! Hélas ! trop bonneme~t,

Moi, j'ai cru qu'on m'armait.

·

,

l\'t"ORILLO,

\

Quelle étrange

j

our~ée

!

SANC-HETTE.

A

qui serai-je

done?

CONSTANCE.

A

ma cour amenée,

Je.v0;1:1.s promets un établissement;

J'aurai soin de votre hymi née.

L

É

ONO R.

Ce sera , s'il vous plait , avec un autre amant.

SAN CH

ET TE

1

a

la

princesse.

Si

je

vis

a

vos

pieds ,

je suis·

trop fortunée.