ACTE- III, SCENE IV.
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BRUTUS.
Voila done tá répon~e ?
C
É s
A R.
Oui; i:out est résolu.
Rome doit ohéi-r quand César a voulu.
B
R
l:T
TUS ,
d'un air
consterné.
Adieu, César.
, cÉsA:rt.
Eh quoi
!
d
1
ou viennent tes alarmes?
Demeure encor, mon fils. Quoi, tu verse~ des larmes
!
Quoi
!
Brutus peut pleurer
!
Est-ce d'avoir un roí
?
Pleures-tu les Romains?
BRUTus·.
Je ne pl~ure que toi.
Adieu, te dis-je.
CÉSAR.
O
Rome ! o rigueur héro1que
!
que ne puis-je a ce point aimer ma répuhlique
!
SCENE V.
CESAR, DO LABELLA,
RoMAINS.
DO LABELLA.
LE
sénat par ton ordre au temple est arrivé :
On n'attend plus que toi, le trone est élevé.
Tous ceux qui t'ont vendu leur vie et leurs suffrages
Vont prodiguer l'encens au pied de tes images.
J'amene devant toi la Í?ule des Romains,
Le sénat va fixer leurs esprits incertains ;