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MÉROPE.
Hercule
!
instruis mon bras
a
me venger du crime:
l:claire man esprit du sein des immorte]s
!
Polyphonte m'appelle au pied de tes autels;
Et j'y cours.
NARBAS.
Ah! mon prince, etes-vous las de vivre?
E
u
R YC
LES.
Dans ce péril du moins si nous pouvions vous suivre
!
Mais laissez-nous le temps d'éveiller un parti,
Qui, tout faible qu'il est, n'est point anéanti.
Souffrez...•
ÉGISTHE.
En d'autres temps mon courage tranquille
Au frein de vos le~ons serait souple et docile;
Je vous croirais tous deux : mais , daos un tcl malheur ,
11 ne faut consultcr que le ciel et son creur.
Qui ne peut se résoudre, aux conseils s'aban donne;
Mais le sang des héros ne croit ici personne.
Le sort en est jeté... Ciel
!
qu'est-ce que je voi?
Mérope
!
SCENE IV.
MEROPE , EGISTHE, NARBAS, EURYCLES.
SUITE.
M
É
RO PE.
LE
tyran m'ose envoyer vers toi :
Ne erais pas que je vive apres cet hyménée;
t
Mais cette honte horrible
ou
je suis entrainée, /
Je la sub is pour toi, je me fais cet effort :
Fais-toi celui de vivre, et commande
a
ton sort.