L'ÉCOSSAISE.
pas, et que je le ferai rentrer en lui-meme. (
en se re•
tournn:nt . )
Quoi ! on n'est pas encore revenu? Ciel, que
le mal se fait rapidement, et le bien ªvec lenteur !
1.INDAN"E.
Le voici qui vient me chercher : si vous m'aimez) n e
vous montrez pasa lui ,privez-vous de ma vue ) épargnez–
l,,
·
l'horreur de la vótre , écartez
1
-vous du moins pour
q 1.1t .....
1
ue temps.
LORD MURRAI.
Ah! que c'est avec r egret ! mais vous
m'y
forcez; je
vais rentrer; je vais prendre des armes qui pourroot
fa ire tomber les si ennes de ses mains.
SCENE IV.
MONROSE, LINDANE.
MONROSE.
ALLoNs , ma chere fille , seul s0utien, unique consola–
tion d e ma déplorable vie ! partons.
LINDAN
E.
Malheureux pere d'une infortunée
!
je ne vous aban–
doanerai jamais : cependant daignez souffrir que je reste
encore.
MONROSE.
Quoi ! apres m'avoir si fort pressé vous-meme 'de
p artir ! apres m'avoir offert de me suivre dans les dé–
serts ou nous allons cacher nos disgra ces, avez.vous
changé de dessein? avez-vous retrouvé et pe rdu e n si
pe u de temps le sentiment de l a nat'ureJ