ACTE V,
SCENE
VI.
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cneore insulter
a
tant de ma1heurs
! (
Il
tire son
épée. )
Il aura le réste de ma vie, ou moi la sienne.
·
LINDANE.
Que faites-vous, mon pere? arrétez.
l\'IONROSE.
Cruelle fiHe, c'est ainsi que vou~ me trahissez,;?
FABRICE ,
se jetant au-devant de Monrose.
Monsieur, point de violence dans ma maison, je vous
en conjure, vous me perdriez.
FREEPORT.
Pourquoi empécher les gens de se battre quand ils en
ont envíe? les volontés sont libres, laissez-les faire .
Lo R D Mu R R A I ,
toujours au fond du théatre,
a
Monrose.
Vous etes le pere de cette respectable personne, n'est–
il
pas vrai?
LINDAN E.
Je me meurs
!
M _ONROS
E.
Oui,
puisque
tu
le
sais, je ne le désavoue pas. Viens,
61s
cruel d'un pere cruel, acheve ele te háigner dans
mon sang.
FABR.ICE.
Monsieur, eneore une fois ....
LORD
MURilAI.
Ne l'arretez pas, j'ai de quoi le désarmer. (
Il
tire son
épée.)
LINDAN
E,
entre les bras de
Polly.
·Cruel!. ... vous oseri ez
!... .
LORD MURR AI ,
Oui, 1'ose.... Pere de la vertueuse Lindane, je suis le-
Théatre. 6.
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