Previous Page  437 / 450 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 437 / 450 Next Page
Page Background

/

ACTE V, SCENE IV.

415

LINDAN

E·.

Je n'ai point changé, j'en suis incapable.... je vous

s.uivrai .... mais, encore une fois , attendez quelque

temps ; accordez cette grace

a

celle qui vous doit des

jours si remplis d'orages; ne me refusez pas des instants

précieux.

MONROSE.

11s sont précieux en effet, et vous les perdez: songez–

vous que nous sommes

a

chaque moment en danger

d'etre découverts, que vous avez été arretée, qu'on me

cherche, que vous pouvez voir d emain votre pere périr

par le dernier supplice?

LINDA NE.

Ces mots sont un coup de foudre pour moi: je n'y ré–

siste plus; j'ai honte d'avoir tardé .... cependant j'avais

quelque espoir... N'importe, vous etes mon pere, je vous

suis. Ah, malheureuse

!

SCENE V.

FREEPORT et FA.BRICE, paraissant, d' un coté, tandis

que

MONROSE

et sa fille parlent de l'autre.

F RE E PO

R.

T ,

a

Fahrice.

SA

suivante a pourtant remis son paquet dans sa

chambre; elles ne partiront point; j'en suis bien aise : je

m'accoutumais

a

elle : je ne l'aime point; mais elle est

si bien n ée, que je la voyais pártir avec une espece d'in–

quiétude que je n',ai jamais sentie , une espece de trou–

hle .... je ne sais quoi de fort extraordinaire.

,,,

)