418 L'ÉCOSSAISE. _ACTE V) .SCENE VI.
fils d e votre enu cm
i : (
/l
jette son épée. )
c'est ainsi
quli
,
je me bats contre vous.
FREEPOR.T ,
En
voici bien d'un e autre
!
LOR.D
MUllllAI,
Percez mon creur d'une maia, mais de l'autre·, p1~enez .,
écrit , lisez, et connaissez-moi. (
Il lui donne !e
rouleau. )
l\lONR.OSE.
Que vois-jc ? rna grace
!
le rétablissement de ma mai–
son
!
O ci el! et c'est
a
vous, c'est
a
vous , Murrai, que je
dois tout? Ah man 'bi enfa~teur
!. ..
(Il veut se jeter
d'
ses
pieds.)
Vous triomphez de moi plus que si j'etais tombé
sous vos coups .
'*
LIND A N E,
Ah queje suis heureuse
!
mon amant cst d-igne de mo'i.
LORD MORRAi.
Embrassez-moi, mon p ere.
MONR.OSE,
H élas
!
et comment reconn altre tant de générosi té ?
LORD
MURR.AI,
en montrant Lindane.
Voila ma récompense.
l\'IONROSE.
Le pere et la fille sont
a
vos gcnoux pour jamais.
FREE P OR
T,
a
Fabrice.
Mon ami, je me doutais bi en que cette demoiselle
n'était pa faite pour moi; mais, apres tout, elle est
tombée en honnes rnaiq.s, et cela me fait plai~ir.
Fl.N DU CINQlH EME ET DERNIEll ACTE,