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L'ÉCOSSAISE. ACTE V, SCENE

l.

!~o~

rer

!

les yeux n'ont point été donnés

a

l'homme pour

cette besogne. Je suis affligé, je ne le cache pas; et quoi–

qu'elle soit fiere, comme je le lui ai dit, elle est si hon–

néte, qu'on est faché de la perdre. Je veux que vous

m'écriviez, si vous vous

en

allez, mademoiselle: je vous

ferai toujours du bien ..... Nous nous retrouverons peut–

étre un jour, que sait-on? Ne manquez pas de m'ecrire...

'n'y manquez pas.

LINDANE.

Je vous le jure avec la plus

vive

reconnaissance; et

si jamais la fortune ....

FREEPORT.

Ah! mon ami Fabrice, cette personne-la est tres bien

née. Je serais

tres

aise de recevoir de vos lettres. N'allez

pas

y

mettre de l'esprit, au moins.

FABRICE,

Mademoiselle, pardonnez; mais je songe que vous

ne pouvez partir, que vous étes ici sous la caution de

M.

Freeport, et qu'il perd cinq cents guinées si vous

nous qui ttez.

LINDAN

E.

O

Ciel

!

au tre infortune, autre humiliation : quoi !

il

faudrait que

je

fusse enchainée ici, et que milord.... e t

mon

p,ere....

F R);:

E POR T,

a

Fabrice.

Oh! qu'a cela ne tienne ; quoiqu'elle ait je ne sais

quoi qui me touche, qu'elle parte si elle en a envíe ; il

ne faut point gener Jes filles; je me soucie de cinq cents

guinées comme de ríen. (

Bas

a

Fabrice.

)

Fourre-lui

encore les cinq cents autres guinées dans sa valis e.

Allez ; mademoiselle , partez quand il vous plaira; écri .