L'ÉCO SSAISE.
l\'IONRO
SE.
Oui , je vous vengerai, je vengerai ma famille, on
je p érirai; je ne hasarde qu'un reste de jours déja pros–
crits .
LINDANE.
O fortune
!
dans quelle nouvelle horreur tu me re–
jettes
!
que fair e ? quel partí prendre? Ah, mon pere
!
MONR.OSE.
Ma fille, je vous plains d'etre née d' un pere si mal–
hcureux .
LINDAN
E.
Je suis plus
a
plaindre que vous ne pensez.... . Etes–
vous bien résolu
a
cettc entreprise funeste?
MONROSE.
Résolu comme
a
la mort.
LINDA.NE.Mon pere, j_e vous conjure, par cette vie fatale qu
v ous m' avez ~onnée, par vos malheurs, par les miens :,
q ui sont peut-étre plus grands que les vótres, de ne me
pas exposer
a
l'horreur de vous perdre lorsque je vous–
r etrouve..... ayez pitié de moi, épargnez votre vie et la
mienne.
MONROSE.
Vous m'attendrissez,; votre voix pénetre mon creur ,·
je crois entendre celle de votre mere. Hélas
!
que voulez–
vous ?
LINDANE.
Que vous cessiez de vous exposer, que vous quitti"ez
cette ville si dangereuse pour vous ..... et pour moi .....
Oui, c'e n est fait , mon partí est pris. Mon p ere , je re–
n on ccr ai
a
tout pour vous ..... oui ,
a
tout.. ... j e suis prete