ACTE II,
SCENE
VI.
367
LINDAN
E.
1
Si tu m'aimes, prends pitié de ma gloire; ne me r~–
duis pasa mourir de honte pour avoir de quoi. yivre.
FREE PO
R.
T,
toujours lisant.
Que disent ces havardes-la?
POLLY.
Si vous m'aimez, ne me ·réduisez pas
a
mourir de faim
par vanité.
LINDAN
E.
Polly, que dirait milord, s'il m'aimait encore, s'il me
croyait capahle d'une telle bassesse? J'ai toujours feint
avec lui de n'avoir aucun hesoin de secóurs, et j'en ac–
cepterais d'un autre, d'un inconnu !
PO
L
L Y.
Vous avez mal fait ele feindre, et vous faites tres mal
de refuser. Milord n·e dira ríen, car il vous abandonne.
LINDANE.
Ma chere Polly, au nom de nos malheurs, ne nous
déshonorons point : congédie honnetement cet homme
estimable et grossier, qui sait donner, et qui ne sait pas
vivre; dis~lui que quand une fille accepte d'un homme
de tels présents, elle est toujours soupgonnée d'en paye1'
la valeur aux dépens de sa vertu.
FREE POR T,
toujours prenªnt son chocolat et lisant.
Hem!. que dit-elle la?
PO L L Y,
s'approchant de
l1ri.
Hélas ! ~non.sieur, elle dit eles choses qui me paraís–
sent absurdes ; elle parle de soup<;ons; elle dit qu'un e
fille ....
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