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ACTE II,

SCÉNE

VI.

369

q:¡ue je revienne, je reviendrai. Adieu, adieu. (

Il

tire

sa montre.

)

Mon temps se perd, j'ai des affaires ; servi–

te ur.

LINDANE.

Allez,

monsieur, emportez mon estime et ma l'econ–

naissance; mais surtout emportez votre argent, et ne me

faites pas rougir davantage.

FREEPORT.

Elle est folle.

L1NDANE.

Fabrice

!

M.

Fa

brice!

a

mon secours, venez.

FA

BRICE,

arrivant en hate.

Quoi done, madame?

L I N DAN E,

Iúi donnant la bourse.

Tene.z, prcnez _cette hourse que monsieur a laissée

pa r

mégarde; remettez-_la

1

ni, je vous en charge; assu rez-le

de mon estime; et sachez que je n'_ai besoin du secours de

personne.

FA B R ,

e

E ,

prenant la bourse.

Ah! M.

Freeport, je vous reconoais bien

a

cette bon ne

action ;.mais comptez qne rnademoiselle vous trompe, et

qu'elle e?-

a

tres grand hesoin.

LINDA.NE.

Non, cela n'est pas vrai. Ah,

M.

Fabrice

!

est-ce vous

qui me trahissez?

'

FABRICE.

Je ·vais vous obéir, pnisque vous

le

voulez. (

Bas

a

Jlf.

Freeport.)

Je

garderai cet argent, et il servira ,·sans

qu'elle le sache,

a

luí prÓcµrer tout ce qu'elle se re–

fuse. Le creur

me.

saigne; son état et

sa

vertu

me

péne–

trent l'ame.

Théátre.

·6.

24