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ACTE II,
SCENE
VI.
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guinées; je me suis fait une loi ( et ce Joit etre celle de
tout bon chrétien) de donner toujours le dixieme de ce
que je gagne; c'est une dette que ma fortune doit payer
a
Fétat malheureux ou vous etes... oui, ou vous etes, et
dont vous ne voulez pas convenir. Voila ma dette de
cinq cents_guinées payée. Point de remerciement, point
de reconnaissance; gardez l'argent et le secret.
( 11 jette une grosse bourse sur
la
table.)
P OLLY.
Ma foi, ceci est bien plus original encore.
L I N DAN E,
se levant et se détournant.
Je n'ai jamais été si confondue. Hélas ! que tout ce
qui m'arrive m'humilie ! quelle générosité ! mais quel
outrage !
FREE P O R T ,
continuant
a
lire les g~zettes et
a
prendre son
chocolat.
L'impertinent gazetier ! le plat animal! peut-on dire
de telles pauvretés avec u~ ton si emphatique?
«
Le roi
est venu en haute personne.....
>>
Eh, malotru ! qu'im–
porte que sa personne soit haute ou petite? dis le fait
tout rondement.
LINDAN E ,
s'approchant de
hu.
Monsieu1·.....
FllEEPORT,
Eh bien?
LINDAN
E •
.Ce que vous faites pour moi me surprend plus encore
que ce que vous dites; mais je n'accepterai certainement
point l'argent que vous m'offrez : il faut vous avouer
que je ne
mi
crois
pu
en état de vous
le
rendre.