\
362
L'ÉCOSSAISE.
FABRICE.
Cela ne se p-eut pas.
FREEPORT.
Il faut bien que cela se puisse; ou est la difficulté
d'entrer dans une chambre? Qu'on m'apporte chez elle
mon chocolat et les gazettes. (
Il tire sa montre.)
Je n'ai
pas beaucoup de temps
a
perdre; me's affaires m'appel–
lent
a
deux heures.
( Il pousse
la
porte et entre.)
SCENE
VI.
LINDANE, paraissant tout effrayée, POLLY la suit;
FREE P O R T , FA BR I C E.
LINDAN
E.
EH,
mon Dieu
!
qui entre ainsi chez moi avec tant de
fracas? Monsieur, vous me paraisscz peu civil, et vous
devr-iez respecter davantage ma solitucle et mon sexe.
FREEPORT.
Pardon.
(A Fabrice.)
Qu'on m'apporte mon chocolat,
vous dis-je.
FABRICE.
Oui, monsieur, si madame le permet.
( Freeport s'assied pres d'une table, lit la gazette, et jette un
coup-d'reil sur Lindane et sur Polly :
il
ote son chapeau et le
remet.)
POLLY.
Cet homme me para1t familier.