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338

L'

É

C

Q

SS AISE.

vo·us voulez faire quelque connaissauce agréahle ou utile

1

je suis encore votre

horn.me

.

MONR9SE.

Et vous ne faites point,d'autre métier dans la ville?

FRÉLON.

Monsieur, c'est un tres bon métier.

MONROSE. ,

Et on ne vous a pas encore montré en public le cou

décoré d'un collier de fer de quatre pouces de bauteur?

FRÉLON.

Voila un homme qui n'aime pas la littérature.

SCENE

111.

FR.ELON, se remettant

a

sa table; plusietu·s perstmnes

paraissen.: dans l'intérieur du café; MONROSE avance

sur le bord du théatre.

M©N

R.

O-SE.

MES

i:efortllnes son t-elles assez Iongues, assez affreuses?

Errant, proscrit, condamné

a

perdre la tete dans l'.E–

cosse ma patrie, j'ai · percilu mes honneurs, ma femme,

mon fils, ma famille entiere: une fill'e me reste, errante

comme rnoi, misérab]e, et peut-etre déshonorée; et je

m0urrai d(í)n~ sans etre ven,gé cl!e cette barbare famille de

Murrai qui m'a persécuté, qui m'a tout óté, q,ui m,'a rayé

du nombre des vivants

!

car en fin je n'existe plus; j'ai

perdu jusqu'a mon nom J>ar l''arret qui me c-ondamne

en Ecosse; je ne suis plus qu'une ombre qui vient errer

a-utour <le son. tomheau.