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L'
É
C
Q
SS AISE.
vo·us voulez faire quelque connaissauce agréahle ou utile
1
je suis encore votre
horn.me.
MONR9SE.
Et vous ne faites point,d'autre métier dans la ville?
FRÉLON.
Monsieur, c'est un tres bon métier.
MONROSE. ,
Et on ne vous a pas encore montré en public le cou
décoré d'un collier de fer de quatre pouces de bauteur?
FRÉLON.
Voila un homme qui n'aime pas la littérature.
SCENE
111.
FR.ELON, se remettant
a
sa table; plusietu·s perstmnes
paraissen.: dans l'intérieur du café; MONROSE avance
sur le bord du théatre.
M©N
R.
O-SE.
MES
i:efortllnes son t-elles assez Iongues, assez affreuses?
Errant, proscrit, condamné
a
perdre la tete dans l'.E–
cosse ma patrie, j'ai · percilu mes honneurs, ma femme,
mon fils, ma famille entiere: une fill'e me reste, errante
comme rnoi, misérab]e, et peut-etre déshonorée; et je
m0urrai d(í)n~ sans etre ven,gé cl!e cette barbare famille de
Murrai qui m'a persécuté, qui m'a tout óté, q,ui m,'a rayé
du nombre des vivants
!
car en fin je n'existe plus; j'ai
perdu jusqu'a mon nom J>ar l''arret qui me c-ondamne
en Ecosse; je ne suis plus qu'une ombre qui vient errer
a-utour <le son. tomheau.