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ACTE
I,
SCEN.E
IV.
POLLY.
C'est bien
a
vous d'oser faire l'a~oureux d'une per–
sonne de sa sorte.
FRÉLON~ ·
Eh, de quelle sorte est-elle done?
POL LY.,,
D'une sorte qu'il faut .respe~te1~: vous etes fait tout au
plus pour les suivantes.
FRÉLON,
r"
f
C'est-a-dire que, si
je
vous _en con~ais, vous m'aime–
iez?
POLLY.
Assurément non.
FRÉLON.
Et pourquoi done ta n:iaitresse s'ohstine-t-elle·
a
ne
Il!.e
point recevoir, et que la suivante me dédaigne?
POLLY.
Pour trois raisons; c'est que vous etes bel--esprit, en–
nuyeux et méchant.
FRÉL.ON.C'estbien
a
ta
maitr.esse., .qui languit ici dans la pau–
vreté ., et qui est nourrie par charité,
a
me dédaigner!
POLLY.
Ma mahresse·pauvre
!
qui vous
a
dit cela, langue de
vip.f re]
ma
maitress-e est tres .richc :
si elle
rie
fait pofot
de
d épense,
c'est
qlil'e)lle hait le fas'te : elle est
v &tue
simpleme.ntpar
modestie;
elle
ma~ge peu, c'est par
re–
gime,
et
vou~ etes
un
impertinent.
Fit ÉLON.
Qu'elle ne fasse
pas tant la
füh e :
nous
c@nnaissons
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