ACTE I, SCENE VI.
FABRI
CE.
Non, vous dis-je, elle n'est pas si belle, si honne, si
désirable que vous l'etes.
LINDAN
E.
Que voulez-vous dire?
FAERICE.
Que vous touchez ici tout le monde, et que vous
l'évitez trop. Ecoutez; je ne suis qu'un homme simple,
qu'un homme du peuple ; mais je vois tout votre mérite,
comme si j'étais un homme de Ja cour : ma chere dame,
un peu de bonne chere : nous avons la-haut un vieux
gentilhomme avec qui vous devriez manger?
LINDANE.
Moi , me mettre
a
table avec un homme, avec un in–
connu?
FABRICE.
C'est un vieiJlard qui me para'it tout votre fait. Vous
paraissez bien affligée ,
il
parait bien
triste aussi :
deux afflictions mises ensemble peuvent devenir une
consolation.
LINDAN
E.
Je ne veux, je ne peux voir personne.
FAEP, ICE.
Souffrez au moins que ma femme vous fasse sa cour;
daignez permettre qu'elle mange avec vousJ .pour vous
tenir compagnie. Souffrez quelques soins....
LINDAN
E,
Je vous rends grace avec sensibilité; mais je n'ai be–
soin de ríen.