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L'ÉCOSSAISE.
FABR.ICE.
Oh! je
n'y
tiens pa·s; vous n'avcz besoin d e ríen , et
vous n'avez pas le nécessaire.
LINDAN
E .
Qui vous en a pu imposer si témérai reme nt ?
FABRICE.
Pardon !
LINDANE.
Ah! Polly,
il
est deux heures, et milord Murrai ne
viendra point !
FA BRICE.
Eh bien! madame , ce milord dont vous parlez,
je
sais que c'est l'homme le plus vertueux de la cour :
vous ne l'av ez jamais regu ici que devant témoins ; pour–
quoi n'avoir pas fait avec lui honne tement, d evant té–
moins, quclqu es petits repas que j'aurais fournis? C'est
peut-etre votre parent?
LIN DANE.
Vous extravaguez, mon cher h óte.
F ,A. E RICE ,
en tirant
1
Polly par la manche.
Va, ma pauvre Polly,
il
y
a un bon dí' ner tout pret
dans l e cabínet qui donne daos la chambre de ta ma1-
tresse, je t'en avertis. Cette femme-la est incompréhen–
sible. Mais qui est done cette autre dame qui entre daos
mon café comme si c'était un homme? elle a l'air bien
furibond.
POLLY.
Ah! ma chere maítresse, c'est miladi Alton , celle qui
voulait épouser milord; je l'ai vue une fois róder
pres
d'iéi : c'est elle.