ACTE II,
SCENE
II.
355
LINDAN
E.
Je ne l'aime plus.
LADI ALTON.
Gardez votre résolution et votre promess~ ; sachez
que c'est un homme inconstant, du1·, orgueilleux , qu0
c'est le plus mauvais caract,ere....
LINDAN
E.
Arrétez, madame; si vous continuiez
a
en dire du
mal,
fe l'aimerais peut-etre encare. Vous etes venue ici
pour achever de m'
o
ter la vie; vous n'aurez pas de
peine. Polly, c'en est fait; viens m'aider
a
cacher la
derniere de mes dou,leurs.
POLLY.
Qu'est-il done arrivé, ma chere maitresse, et <Ju'est
devenu Yotre courage'?
LINDAN E.
On en a contre l'infortune, l'injustice, l'indigence;
il
y
a cent traits qui s'émoussent sur un creur noble; il
en vient un qui porte enfin le coup de la mort.
( Elles sortent.)
SCENE III.
LADI
ALTON, FRELON.
LADI ALTON.
Quo1
!
etre trahie, abandonnée pour cette petite créa–
ture
! (
A Frélon.)
Gazetier littéraire, ap_prochez; m'a–
vez-vous serv-ie? avez-vous employé vos correspondan–
ces? m'avez-vous obéi? avez-vous découvert quelle ,est
cette insolente_qui fait le m¡¡.lheur de ma vie?