A MONS~IGNEUR
LE MARÉCHAL
'
i'AIR DE FRANCE, :PREMIE:{l GEN·TILHOMME DE
LA
éH.Á.MBRE
bu
ROI, é_OMMANDANT EN LANGUEDOc ,
:r/UN DES QU .A..RANTE DE L' ACADÉMIE. '
JE
'Votldrais, mónse;gneur ,
VOlÍS
présenter.
de
heaumarbre comme les Génois, e! je n'ai que_des
figures chinoises
a
vous offrir, Ce pe~it ouvrage
ne parait pas
f~it
pour vous ; il n'y a aucmi héros
dans cette piece qui ait t éuni tous les suffrages
par les agrénients de son esprit, ni qui ait souten~1
une république P~'ete
a
,s.uccomber, ni qui ait
imaginé de renverser une colonile anglaise avec
qrtiltre canons. Je sens mieux que personne le
p ert que je vous offre; ,mais tout se pardonne
a
un
attachement de qua~ante ann ées. ·On dir~ p·eut–
~tre qu'au pied des Alpe-s , . et vis'-a-vis. des n eiges
éte'rn{)lles ou je me suis retiré , et oú je devais
n'etre que philosophe, j'ai succombé
a
la van_i té
d'imprimer que ce qu'il
y
a
eu-
de plus brillant
.sur les bords de la .Seine ne m'a jarhais oubli é.
Cependant je n'ai cons,ulté que mon creur; il me
condu;t seul
j
il a tóüjours inspiré mes actions et
Théntre.
6.
.
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