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nÉDICAT-OlRE.

1¡9

l'Orplielin,

est tirée d'un recueil immense des

pieces de théatre de cette nation:

elle

cnltivait

d<;...

puis plus de trois mille ans cet art, inve1;_1té ·

qn

peu plus ta,r-d par les Grecs, de faire des portr;:iits

vivants, des actions des homme.s, et d'établir de

ces écoles de morale

011

l'on e11seigne

fa

vertu en

action et en dialogues,

L~

poeme drr1-matique ne

fut done long-temps en

·.honl.leur

que

dans ce

vaste pays de la Chine, séparé et jgn.ové du reste

d.11

moride., et dans la seule_ville d'Athenes. R,ome

ne l~ cultiva qu,'atJ. bout

de

qnatr~ ce;n·ts années.

Si

vous le cherchez chez

les

Perses, chez les

In–

diens, ·qui passept poqr d~s peuples ioventeurs,

vous ne l'y trouvez pas; il ;n'y est jam<tÍ$ parven u .

L'Asie

coqtentah des

fab]e§

de Pilpay et de

Lokrnan, qui

1

1

e1,1ferment

ton

te

1a

monde, et qui

instruisent en ªllégories toutes les rn\tions et tous

les siecles.

II se~ble qu'apres avoir fait pªrler les aniniaux,

j}

n'y

eut qu'un pas

a

faire pour faire parler les

hommes, p.our les iptrodni_rq

§tlf

la

sceI!e ,- poi1r

former l'art dramatique : cepeo.dant ces peuples

ingéni~ux

ne s'en aviseren.t jawais. On doit infé1•er

de la que les Chinoi , les Grecs et les Ror.nairJs &ont

les seuls peuples anciens qui aient connu

1e

véri-

. table esprit de la société. ·Ríen, en effat, ne rend

les hommes plus sociables, n'éldoucit plus leurs

mreurs, ne perfectionne pl11s leur raison, que de–

les r(lssemhler pour leur faire g·outer ensem~le

les plaisirs purs de l'espdt : aussi nous voyon.s