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DÉDICATOIRE.

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périr le chef, en lachant sur lui un gros dogue,

qu'il fait croire etre doué de l'instinct de décou–

vrir les criminels, comme JacquesAyma~d, parmi

nous, devinait les voleurs par sa baguetté. Ensuite

il suppose un ordre de l'emperenr, et .envoie

a

son ennemi Tchao une corde, du poison., et un .

poignard; Tchao chai;ite selon l'usag~, et se coupe

la górge, en vertu de l'obéissance que tout homme

sur la terre doit de droit divin

a

un empereur de

la Chine: Le persécuteur fait mourir trois cents

personnes de la maison de Tchao. La princesse

veuve accouche de l'Orphelin. On dérobe cet en–

fant

a

la fureur de celui qui a exterminé ~(:)u!~ l_a

maison, ~t qui veut encore faire périr _a.u berceau

le seul qui reste. Cet exterminateur ordonn_;e

qu'o:n égorge dans les v-illages d'alentoµr tous les

enfants, afin que .l'Orphelin soit ' envelopp~é dans

la destruction générale.

On croit lire les

Mille et une nuits

en act.ion et

en scenes; 'mais, malgré l'incroyahle, il y r egne de

l'intéret; et. malgré la foule des évenements' tout

est de la clarté la plus lumineuse : ee ·sont de1:1i

grands mérites en tout temps et chez toutes na–

tions ; et ce mér'ite manque

a

beaucoup de nos

pieces modernes. 11 est vr~i que la piece chinoise

n'a pas d'autres beautés : unité de temps et d'ac–

tion, développements 'de s~ntiments, peinture

des mceurs, éloquence, raison, passion, tout lui

manque; ~t cependant, comme je l'ai déja dit, l'ou–

vrage est snpéri.enr

a

tout ce que nous fesions alors.