ACTE V, SCENE V.
'f.
Liso is sait
a
quel point j'adorais ses appas,
,,. Quand ma jalo use rage ordonnait ton trépas;
,.. Dévoré, malgré moi, du feu qui me possede,
*Je l'adore encor plus.... et mon amour la cede.
"Je m'arrache le creur en vous rendaut heureux:
:+-
Aimez-vous; mais au mo_ins pardonnez-moi tous deux.
V AMIR.
Ah!
ton
frere.
a
tes pieds,, digne de ta clémence,
Egale tes hienfaits par sa reconnaissance. .
AMÉLIE.
"'Oui, .seigneur, avec luí j'embrasse vos genoux;
'+-La
plus tendre amitié va me rejoindre
a
vous.
:i-vous me payez trop bien de mes douleurs souffertes.
LE DUC.
:i-Ah1 c'est trop me montrer mes malheurs et mes pertes.
"Mais vous m'apprenez tous
a
suivre la vertu.
•Ce n'est point
a
demi que mou creur est rendu:
· (
A Vamir.)
Je suis en tout ton frere; et mon ame attendrie
'f-
Imite votre exemple, et chérit sa patrie.
'f-
Allons apprendre au roí, pour qui -vous combattez,
"'Mon erime, mes remords , et vos félicités.
Oui, je veux égaler votre foi, votre zele,
Au sang,
a
la patrie,
a
l'amitié fidele,
Et vous faire ouhlier, apres tant de tourments,
A
force de vertus, tous mes égarements.
FIN DU CINQUII::ME ET DERNIEP. ACTL:.