170
LE DUC
DE
FOIX.
SCENE IV.
LE DUC,
AMÉ:LIE,
LISOIS.
LISOIS,
'1
H
ciel
!
que faite~-vous ?
LE D
u c. (
Ü.q
1~
désarmt,)
,i.
Laisse-moi me punir et me rendre justice.
A
M
ÉL I E
7
a
Lisois:
*Vous, d'un a.ssassinat vous etes le complice?
LE DU C,
,i.
Ministre de mon crimc, as-tu pu m'obéir?
LISOIS.
*
Je vous avais promis, seigneur, de vous servir.
LE DUC.
*Malheuret'lx que je s_uis
!
ta sévere rudesse
,i.
A cent fois de mes sens combattu la faiblesse.
,i.
Ne devais-tu te rendre
a
mes tristes souhaits
*Que quand ma passion t'ordonnait des forfaits?
;,¡.Tune m'as obéi que pour pei;dre mon frere
!
.,LIS O l S.
,i.
Lorsque j'ai refusé ce sanglauit ministere,
,i.
Votre aveugle c~urroux n'aUait-il pas soudain.
,i.
Du soin de vous venger chatger une autre main
?-
LE
DUC.
*
L'amour, 1e seul amour, de, mes sens toujours mattre,
*En m'ótap.t la raison, m'eut excusé peut·etre;
;,¡.
Mais toi, dont la sagesse et les réflexions
,i.
Ont calmé dans ton sein .foqtes les passions,