LE DUC DE, FOIX.
,,. Et si vous n1e devez quelque re-eonnaissance ,
,,. Faites votre bonheur, il csf ma rée0mpense.
,,. Vous voyez quelle ard1rn te et fi ete inimitié
*Votre frere nourrit eontre votre allié;
La suite, eroyez-moi, peut en etre funeste;
Vous etes sous un joug que ce peuple déteste.
Je prévois q1:1e bie-ntót on verra réunis
,,. Les déhr'is dispe:rs,és de·t'empire des lis.
Chaque jou-r n,QUS prod'uit un nQuvel adversaire ;
· Hier le Béamois, aujourd'hui votre frere.
>f.
Le pur sang de Clovis est toujours ad.oré;
_... Tot ou tard il faudra e¡ue de ce trónc s-a~ré
,,. Les rameaux divisés et courbés par l'orage,
,,. Pl'us unis et plus .heaux, soi.errt notre unique ombrage,
Vous' plá.o<i! J>res
cl.tlt"1
1
Óne'
a
ce treme attac,h.é'
Si les malheurs des temps vous en ont arraché,
A des nreuds étrangers s'il
falh11i
vous résoudre,
L'intéret qui les forme a droit de·.les dissoudre.
On pourrait halancer ave€ dextérité
Des mairns du palais la fiere au tori,té;
;Et bientót par vos mains leur puissance affaiblie....
l:.E DUC.
Je le souhaite a:u moins; mais crois-tu qu'Amélie
,,. Dans son creur amolli partágerait mes feux ,
,,. Si le meme partí n0us 11-nissait tous dcux?
,,.Pens~s-tu qu'a m'aimer je pourrais la réduire ?
L,I S@l S.
"'Dans le fond de son creur je n'ai pofot voulu lire;
'·' Mais qu'importent pour vous ses vreux et ses desseins?
,:.Faut-il que l'amour seul fasse ici nos des ti ns?
Lorsque
Jle gr,a.n& Glov'i's, aux cliamps
de
la Tourai'ne