ACTE II,
SCENE
IV. ·
1~ r
Détruisit les vaiaqueurs de la grandeur
JJOmai11e
,,
Quaad son bra-s
~rre.ta,da ns .nos c-hamps inqn.dés,
Des·Ariens sanglants les torrents débo,rdés,
"'" Tant d'hon neurs étaien t-ils l'effétÜNa tend
1
reSS€?
.. Sauva-t-i l son pays pou1· plaire
a
sa maitresse?
Mon bras contre
u.n
riva"°l est p-ret
a
vous servir;,
"'Je voudrais .faire plus, je vo udrats vous
g.uérir.,
-lf-On conna1t pcu l'amour; on craint trop son arnorce :
"' C'est sur nos passions qu'H a fondé sa force;
'l'- C'est nous qui, sous so1rnom, troublo-ns no-.tre repo-s ;
.,,. 11
est tyran
du
faible, esclave
du
h.éros.
• Puisque je l'ai vainc-u, puisqu~ je le dédaigne,
Sur le sang de nos rois souffrirez-vous qu'il regoe ?
"'Vos autres eonemis par vous sont abattus;
"'Et vous de vez
en tout
l'exemple des ve,rtus .
LE D UC.
,,. Le sort en est jeté, je ferai tout pour elle;
•n
faut bien
a
la fin désarmer la cruelle.
,,. Ses lois seront mes lois; son roi sera
le
rriien :
•Je n'aurai de partí , de ma1tre que le sien .
.,,. Possesseur d'un trésor ou s'attache ma vie,
,,. Avec mes eon emis j,e me véconcilie.
"' Je lirai dans ses yeux mon sort et mon devoir.
• Mon creur est enivré de cet heur~ux espoir.
Je n'ai point de rival; j'avais tort de me plaindre :
Si tu n'es point aimé, quel mortel ai-j e
a
craindre ?
Qui pourrait daos ma cour avoir poussé l'orgueil
J usqu'a laisse r vers elle échapper un coup-d'reil?
*
En fi n plus de prétexte
a
ses refos in justes;
'1-
Ra iso n , gloire , intéret ,
et
tous
e.esdroits augustes