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MAN
une des onvcnures de la manche fur
h
fumillc vui–
dc ,
&
l"amre ouverture fur cellc qui
dl: pleinc,
&
oU l'on a mis une pompe
qui
fait
momer l'cau. On
appelle
Mturcht de pompt,
Une longuc
m:mch~
goudronnée • qui étant ciouéc
i
la
pompC
J
[C~Olt
l'e;:au qu'on en
fait
fonir,
&
lapone1ufqueshors le
VaiílC.:m.
M11nclu.
Terme de .gucrrc. On appellc
Ma_nchts
d'Hn Bara1//on,
Les atles d'un Batatllon . qui font
com~o(ées
de Moufquctaircs ,
&
dom le centre
dl
de
P1quiers.
Ilya
Manchedtmalndro1te,
&
M an–
che dt maingaHcht,
&
chacune fe
d1vift:
en dcmi-
~~ai:~Na~~~cÍ·~~~c:e~~~~~c~~id1fi~~~s~~1~(~¡~::~
rreflois
Manche d'tsn
b1U1úllon,
pourfignifier Un
pe–
tit
corps de qu:uame
ou
de foixante
Moufquet:ures
¿~·d~ut!rºJfc~
0
r~;~h:~~ría~;~~i~~~[~~~1~~ ba~:~~~
Ion. Ain(i un baraillon avoit qu:ure Manches, dont
~~~~;e~r~~: ~~u~~~t~~~~in~~s~1~~:~1:sd~a~~~~n:~
quarrc.
Manch~.
Terme de Monnoie. Fourneau d':dlina–
ge de qu:ure
:1
cinq pié' de haut en forme de Man–
che, dom on fe ferc lorfqu'on affine les caífes
&
les g!ctrcs, pour en rerirer les parcie.; d'argem qui
y
fonc
tefl:ées. Ce fourneau a quatre piés en quarré
par le h
:i.ut, entre quatre :ingles qui vonc en glacis
en mani
ered'enconnoir plat.
11
y
a crois de: ces
:in–
gles qui onc env1ron deux piés de haut. l e qu:t–
rriéme, qui eíl: celui du dcvant, n'cn a qu'nn, afi:n
de jener 1
es
marieresp:i.rcec endroit-hi. Le rcíl:e de
h
Manche n
'a qu'env1rondemi-pié en qu:i.rré en de–
dans,
&
par le bas une ouverrnre d'cnviron dcux
roucc:s de diamerre
J
pour laillC:r couler les ma–
ncrc:s daos
h
calfe
:i
mcfure qu'ellcs
fon~ent.
Cec–
re Manche
dl:
faite de gros grais
fon
durs
1
<]U'on
c.i.illc en maniere de pavés,
&
qu'on lie enfem–
b1e
avcc de la ccrrc , cellc que celle done on
fim
les
fours.
MANCHE.
f.
m.
L a p11rtit á'1111 In¡ir11ment par otl on
le
prntdpour s'enftrvir.
A
e¡.
o.
Fn.. On dit auffi,
L e mtJJ1che d'sme t'clanche, lt manche d'Hne t'paHlt
dt moHton ,
ou
de ve111t.
On appellc
M ancht dt r:harrue,
La p:urie de
b.
ch:irrnc que tient celui qui b boure
&
qui fert :\ la
gouverner. On dit
Manr:heron
:rnx environs de P:t–
ris.
Ce mot viene de
"hf#nubrimn.
On appelle
:rnffi
Manche
dans fes Inftrumens de
M
ulique , La parcie
oU font les rouches qui font varier les tons,
&
ce
mor s'érend jufques au hcn oU
fonc
acrachées les
chevillesqui bandent
le~
cordes.
MANCHEREAU. f. m. Vieux mor.
C'-fl,
dii Ni–
cod,
lt dlminutif de Mancht qHand
;¡
efl mttJC11lm•
.Amfi on dit
,
Manchereau de ch:urue,
lts dtux
empoign1trts t¡Ht lt L ab0Hrt11r happt pour tnfonctr
lt fac tn labourant.
~and
Manr:ht efl ftminin
,
fan diminmif tj}
Mancheron ,
t¡Hi jignifit la coH-
11trt11re du bras dep11is le couldt jHfi¡HtS trlf col du
bras. Stlon ce, on d1t,
Mancherons de fcmmes ,
ces dtmies mtrnchts de 'VtloHrs ,fatin, oH autrt l'–
toffe, qu'ellts porttnt avec lturs robbes A lar1.t1
&
~:;~~:~;s
":n:":,t's
'/;v~:ºª:,~l:e:~n;"~~ep;;~(e~i~~;
portoúnt ancitnncmtnt lts Bourgrois;voirt lesgrands
Sei~ncHrJ
&
lts Roís, t¡Hand lafrug11li1t' lro;un rt–
gnt, t'tant le rtflt du manches dt lturs po11rpoittfs
qui ne
fe
m011troitnt,
fa10
lts mtrnches lombardes dt
lmrs houppelandcs, d'tst1trt
&
moindre l'tof!e
;
&
Mancherons de robbcs
on
houppelandes ,
cts dtmies
mm1ches coupl'et
ar
tnd'ro/tdu couldt
&
pcndans
¿·¡_
ctlus, par ot't les Manchtrqns du po11rpo1111fa man-
M A N
troimt
,
{oit qne la robbe 011 h0Hppel11ndtfút faite
,t
la
lombardt , c'tjl-4-dirt , lt haHt de la dcmie-mai:che
pl1jfte
&
fronft'e ham
&
bits
1
011
tr/dre fafo'1 fam la–
d,re fronfur"
MANCHES-DE-VELOURS. No1n que donnem les
P1lores
:i
cercains oifeaux
7
qui eroiífenc vers le
~:i~s~~J°:r~~;Íue~~~;~·b!~sn~~c&e~~~~;a~~:~~~:
~i~~~~.t
fur l'c:au. Les poirfons leur fcr'(.ent de nour-
MANCIPP.. f. m. Vieux mot. Efclave.
Chaif
com–
mt un poUre Mant1pe.
Ce mot qui
vienedu Larin
Manetpium
formé de
mlfnH cnpt111,
a
f.üccelui
d"
E~
mt1n&1ptr.
MAND.
f.
m. Vieux mor. Mandemenr.
MAND'?-RIN. f. m. Nomqui aérédonnéparles
Pormga1s
:i
la
Nobleífe des Orienraux.
11
y
a
i
la
Chine neuf Ordres de Mandarins ayant differenres
marquu qui fonr connolcre lcur rnng. Ceux
dt!
premier Ordre portent un bonnecqui
6.nic
en cone ,
&
au
ham duqucl eft une cfcarboucle cnchaíféedans
de l'or avec une perle pardevanr
a
la bafe du bon–
ner,
&
une ceinture enrichic de: quacre pierres
pré.
cieufes
verd3rre~.
La
ceinrure des Mandarins
du
fecond Ordre , eíl: ornéc de deux globes d'or ,
ac–
compagnés de Aeurs d'or avec une efcacboucle au
milieu
>
&
a
b pointe de leur bonner ils ont un
rn–
bis ,
&
un aucre plus pccic
:i
fa
bafe. Une efc:ubou–
de enchaflCe dansde l'or, foir l'ornement du bon–
net de ceux du rroiíiéme Ordre. Elle eft dans le
haur,
&
il
y
a
un
faphir au bas, avec des dcmi–
globcs d'or fans Aeurs
fur
lcur ceinrure. Les l\1an-
~31~~so~ci~~r}~:eb~~~~~: ';;~.~~~r~~
1
fah~~Íe !'~
ceu,x du cinquiéme Ordre n'en ponenc qn'un
:1
la.
poince avec lcur ceinrure de la mCme force. Celle
des Mandarins du
ÍlxiéQlC
Ordrc, a pour ornemenc
despieces de corne de Rhinocerot qui ÍOntcnchaf–
fées dans de l'or,
&
au haut de leur bonner lis onc
un
cri(hl u.illé.Ceux du fepciéme Ordre n'oncqu'un
ornemenc d'or
a
la
poinre de leur bonner avec un
faphir
a
la
bafe
&
des plaqm:s d'argenc
:i
tcur cein-
:~~: ~~~f:n~Íahpu~~~éd~~l~r:~~~e~·~~
J:
~;~~71~~
de carnesde Rhinocerot
:i
ieur ceinmre. Le bonnec
des Man farios du neuviéme Ordre, eft fair
d
un
brocan d'argem,
&
leur ceincure eft couverre de
plaques de carne de buAe qui
fonc
enchallCes dans
del'argent.
11
y
a desMandarins d'armes, par qui
h
Milice eíl: commandée,
&
des Mandarinsde lemes
qui ont foin d'adminiftter la Juftice. Ceux de lemes
des trois premiers Ordrcs
1
&
ceux d'armes des
qua..
tre prem1ers , ont des robes enrichies de figures
de
~~n~:rsdi~;;d:~~"~fi;~~fi~c: gh~:e:il~,;~~e~~i:
gncur.
MANDA
T.
f.
m.
Referir du Pape, par Jeque! il
mande
a
un Collaceur ordinaire, de pourvoir celui
¿~~¡~ !~ir::::~: ~~o~l~eci~~~r ~e;~:~~o~~il:e;~:::
ficar de Clement
v.
que
les Mandarsfurenrincro–
duirs en Francc,
Jorfq~·¡¡
vine
~en~~
fon.íiege:i
A
vi–
gnon. Ilsn'y ontplus heu, qu?tqu ils fo1cnc compris
daOs Je Concordarde Fransou
l.
MANDATAIRE.
f. re.
Celui qui
peur requerir un
Beneficc, comme étantponeurd'un
Mand~1.t
Apofi
0 ..
lique.
MAN D
1
BU LE. f.
f.
Mor dom fe fervenr quel–
ques-uns r.our Cignifier
la
m&choire. On
~ient
que
le Crocod1le ne pem remuer que la Mand1bule
ÍU–
perieure. Ce mor viene du Latio
Milndtre,
M:in–
ger.