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MA L

le

mal:i.de

n'eíl poim prelIC de b

foif,

le mal

en

fn~pe~

de Malignicé.

Li:s

caufe, élo1gnécsde la Mah–

gnné

font

quelquefois Je vice de l'air, qui étant

uop rcpofé

ou

renfermé dans

un lieupeu

propre

,

~:fpr;~:~;::iu~t~

0

;~L1/:~~i~r~~~~r,rec~~1~~~ufix¿~;~¡~

du poiCon. Il

y

a dans Rolandus un cxcmplc fingu–

her d'une fievre maligne, caníée pour avoir rcmué

du blé qui rcpofoir depuis quelques annécs.

les

alimcns corrompus

&

qui commcnccnc

:l

pourrir,

cngcndrenr ordinaircmem des fievres malignes.

On fe fem

faifi

d'abord d\in horreur legcre

&

len–

te

que

la

chaleur fuir de prCs.

Cene

chalcur efl:

fouvenc perite ou infen.lible , de forre que les

mab–

des ne s'cn plaigncnt poim. ·

L'abancmeoc

íoudain

des forces fnrvicm inopinémenc.

~clquefois

le

délire, les agic:itions

&

les inquicmdcs du corps

fuccedcnr,

&

quelqucfoís des raches

&

des

élc::–

vUrcs de diffcrences grandeurs & couleurs paroiíl(!nc

fur la peau.

MALINE.

f. f.

On appelle ainfi Cur mer un rc:ms de

grande marée

C'el\

toU1ours au plein

&

au défaut

de

Lt

lunc.

MALLE.OLE.

[.

Nom que les Medccins donnenc

:1

l'os dom

b.

cheville du pié efi: formée. C'cíl l'émi–

nence de

b.

patrie infcneure du perit focile.

MALOZ.

f.

m. V1eux mor. Bourdon , forre de

Mouche.

Todjour1 doir /i fumfrrpHir

Et

tahom poindredr Malor..bmiu,

Envioux

,

envier

&

n11ire.

M ALTALENT. Vieux mor. Mauvaifc volonté que

l'on :i conrre que!qu'un. On a die auffi

Erre

en

.A1.dtalenrine,

pour dire,

A

voir dépir , érrc

en

mau–

vaife volomé.

MALTE.

f.

f.

Sonedecimenrdomonfe Ícrvoir :au–

rrefoi~.

C'

éroit un mélange de poix , de cire

>

de:

p

1

:1cre,

&

de graiílC:. On s'en fervoic en foifanr la

Dedicace des Eglifes , fdon ceque porte le Ponti–

fical.

En

Lacin

Malta.

MA LTE. Chevaliers de M.1lce. Orclre Milir.iire,

done ceux qui le compoferenr furem d'-abord ::tp–

pellés

Jommitc1

ou

Chr1111/1er1 de S1tint Jean Bap-

~'fiJcr~l~;~l ~?i:e~~

1

L~1

1

~

1

:~~~ r~e~~~~e~º~e

10

;~~~

O'\ier

Abbé

&

Moine de ce Couvenc , fut cn

voyé

13.

de

~·lclfe

en Italie,

&

depuis, ces Moincs

b5

.ti·

rene

un

HOpit:il pour

y

recevoir les p:iuvrcs Pele..

rins

&

une E.$1ife en l'honneurde

faim

Jean Baptií–

te. Ces Hofp1talicrs commcncerent:l. devenir iiches

&

puif'fans en

1099.

qu:md les Chrériens eurenr pris

~:d~~r~~

,

q~i

i

~~,~~~~:r~~l~ r?i~:~tiiJ; :~!bf¡~~~

rene

~ux-mCmes

par des vccux

:l.

recevoir tous les

~c~d~~j~ª~hr~1~n! c~n~;~~~~ t~fidª:1~~~s t~u~~é;

Honoré

U.

ayam confirmé leur Ordre, ils alloient

annés l'é¡ée

:m

cOcé,

&

avcc une croix blanche.

Le prenuer Grand-Maicre qu'i\s élllrenc

fue

R:ti–

rnond du Pui. Ccux qui entrene daos cec Ordre

promctccnt

i

Dieu, :\

h

Sainte Vierge

&

i

Saint

~~~~-~~f¡~i~sed~~~~'~;~~¡'c~~u~r~~~t~s'~ir\:c~e~

tecOce

&

3.

NoCI. lis

ne

peuvenr faire de refla–

mcm, ni tr:infmcme par fucceffion a leurs heli–

tierscequ'ils

ont

acquis , ni aliener aucune chofe ,

fans que leur Grand-M:titre

y

air confcnri. On

ne res-oic parmi eox aucnn Payen, ni Juif, ni Ara-

~~c~r~~s~(:~~-:.~~º;~ii~dfu'íf~~rft~~f~~~ ~~~~~i~c~~·

L'emploi de renir les chemins libres pour la

ffi–

recédes Pelerins, les

ay

a.ne rendus hommesde guer..

"MAL

I)

re, d'Hofpiraliers ilsdevinrenr <...hevalicrs. Lcur but

dcmcura roUJours le mCme, c'cfi. .:J.-dire , de faire

une guerre irréconciliable aux Ennemis de

la

Foi.

Les Guerres <...wiles ;dom les Princes d"Occident

furent courmemés, les ayam mis hors d'érar d'en

recevoit du fecours,

le

Gouverneur de Damas les

con~raignit

en 119?· d'abandonner rout ce qu'ils

avo1em dans

la

Syne, aprCs l'avo1r polfedé prCs de

tr~is. c~ens

ans. Alors .Jcan

de

lufign:m lcurdonn;i

L1m1ílon dans Con Royaume de .Chypre ,

&

ils

y

demeurcrent jnfqu'en

1310.

qu'tls prirem l'Iílede

Rhodes fur lesTures, fous laconduuc

de

Foulques

de

Vi~larec

Jcur Grand-Maiue, qui éloit Fransois;

ce

qut

les

fit

appcller

Chevaliers de Rhodet.

Soli–

man

JI.

Empereur des Turcs, s'éram rendu maitre

de cecee Ille en

r

pz..

aprCs une longue

&

vigou–

reufe défc:nfe, Pierre de V1lliers Liíle Adam, leur

Grand-Mairrc,

fe

retira avec eux en Candte, alb.

del:i

en Sicile ,

&

cnfuirc

i

Rome vers le Pape

Adrien VI. quileurdonnala VilledcViterbc:. En–

fin le

Duc

de Savoyc lcur donna rccraire

a

Nice en

Provence. C'émit une Place forre, d'oU

ils

fai–

foient la guerre aux Pyrates. La Ville de Bude en

Hongrie ayanr

étc:

prife par Soliman , ils s'avance–

rent

:l

Syracufe en Sicile ,

&

lorfqu'ils y forent,

Charlcs-Quint touché du brnit de leurs grands ex–

ploics

>

leur donna l'lílc de Malre

CD 1

P9·

a

con–

dition qu'ils défendroient Tripoli , feroic:m

roi't–

jours

la

guerre au:s:: Pyr:ues ,

&

reconnoirroient

pour Jeurs PtQteüeurs les Rois d'E(pagne

&

de Si–

cile , aufqucls ils prcfemeroienr tous les ans un

Epervier. Soliman ayanr

~maqué

l'l(le de Malee

en

1565.

ils

la

défendiremcourageufemem pend:mt

cinq mois,

&

l'obligerem de le rerircr. On a dc-

fau;~~:J~~i~~of~~~r:~·!~ée

de

1

~uYril~~n!~~e~e;:;~=

~~~:1Íe

1

d~¡Íc~~Íi~ecn~~;~~l~:~~:~ ~ºuf%~ufa((~~/~~::

~ ~t~

5

n~?,t 11;t:~~~sl[~~;~;~~~~~l~~1~~·:n~v;~~~~~~

tille.

C'c(t

aujourd'hui l'Ordre le plus illufhe

&

le

plus confiderable de come

la

Chréciemé. On n'y

peut correrqu'on ne

fuílC

preuvc: de qu:irre

racc-~de

noblef'fe ,

tant

du cOté patcrncl , que

du

marernel.

~u~·~:i~~~r

1

~1~v~~t-a~~ºJfg~:;~!~;.~

~~~~~~ :

qui

dl:

leur Superieur

&

le Souvcrain

de

Malce.On

·

le:

traite d'Emincnce, & il envoie des AmbaCfadeurs

danscoutcs les

Cou~s.

11

y a aufli des Chevaliers fer–

vans.

11

n'efr poiot necef'faire qu'ils

foic:nr

nobles ,

mais feulemenr de bonne famille.

MALVE. adj. Vieux mor. Méchanc.

Er !et

malva ..

en ha11t eflieve.

On a dit auffi

M11/voil, M111fer..

&

MdHfex.

daos

le mCmefcns.

MAM

MAMEYA.

(.

m. Arbre fon beao des ludes Occi–

demalcs , qui croir d:lns la Provincc de Panama.

11

efi: d'un verd agreablc, branchu& d'un boisporeux.

Ses fcuilles fom plus longues que larges ,

&

Je fruir

qu'il porte eíl gros

&

rond. Sa chair eíl femblablc

:iu coing ,

&

il

a rrois ou quatre noyaux joincs en ..

femble qui

fonr

forc amers.

,

MAMEYES. Sonc de fruir qui fe tronve aux Tndes

Occidcnrales d::ms

la

Province de Tabafco. On

le

~e~~ra~~~~n; d~~,~~~:s

1

~n~~~:;,P~Y:·r!'~~é~¿~~;

rnde,

&

quefquefois jufqu'i crois noyaux ,.couvcrr

au milieu d'une perite peau déliée , de coulcur de

charaigm: , d'un gollr amer comme

fiel.

Ces noy¡iux