M A I
couvert ,
l'épéc au
cOcé
&
Je
b3con
de
cer~moni.c
en mam , aprCs que le prcnucr Prcfidcnt lut a
fa1t
figne. Aux prcmu:res
&
deruicres Aud1enccs des
Amb:i03.dcurs, le Grand-Maicrc ou le Mairrc des
Cercmomt.s , marche
d.
leur droite uu pcu devane,
dcpu1s le has de J'cfcallcr Jufque daos la Salle des
Gardcs du Corps
, oll il s·avance pour ;i,Jleravenir
le
Ro1.
GrAnd-M;iitre
át
r
Á rtJ/lerie.
Oflicierquia foin
~~ ~~;~:~~~r~ :l~:td;;t;ib~~c1~:r~r1~·~~r~i!~:~~
res
i.
ccux qui fe prefcnrcnr
a
lui
J
felon qu'il les en
jugc cap.1bles. Lorfqn'il enrre daos une Pl
:i.cede
~~;~~e:a:~~
1
~ ~!~~ ~J~tí!"~:i~~é~sh:Íe~~!1:~ t~~
forr.
MAÍtre
dt la Chambrt
1u1.y
denier1.
ll
y
a trois
Off:iciers qui om ccueqnalicé, I'Ancien , l'A'cerna–
tif,
&
le
Trienn1\.
lis fcrvenc altcrn:mvcmenc,
&
anifl:cnt
:i
toures
~es
déliber:uions qui
fe
font pour
Ja
rolice des Officiers • dépen(e de
la
Maifon du
Ro1 ,
&
aurrcs trairemcns excraordinaires. Leur
fonél:ion en de follicitc:r les fomis poul"
la
dépen'e
de:
bouche de la Ma1fon du Roi,
&
de
pay.erles
Ofliciers pour cette dépen(c:.
lis
paycnr aulli les
livrées.
Maitrede Chambre.
Officier en
halíe, qui
inrro–
duir
a
J"audience des Cardmaux,
&
qui comm:mdo
dans leur Chambre.
M11itreduSacrl'Palai1.
Grand Ofiicier logé au
Vatican, qui
3
íoin de rcvoir
r.msles livresqu"on
imprime
:i
Rome,
&
qui donne perm1flion de Jire
ceux qui fonc défendus.
11
emre dans
h
Congrega–
tion du fainr Office
&
dam celle de l"Index,
&
a
íeance
d3.nsla
Chapelle du Pape aprCs le Ooyen
de
la
Rorre. C'eíl: roU.Jours un Domintcain qui poí–
íede cerre Charge.
ci~a~~r;;e~:~:i; ~~u~Pf:~~~ ~~~(i ~;:~:¡~~~
rraices foraincs. Surlesrivieres il
y
a des
Maítre1
áe pontJ
<fr
pertuis.
lis fonr obligés
i
rdiclence,
&
ont íoin de f.tire pallCr les b1u:1ux dans les palll.ges
ddficiles.
Maítrede V aiffe11H.
Officier Marinier que l'on
appelle aurremcnc
PAtron.
II commande toure
la
:~~~uvre,
&
eft chargé de touc le dér;iil .du
b!ci-
MAi'rre á'fq11ipage.
Officicr Marinier que l'on
établit daos chaque Arfcnal , ou dans chaque ílorc;
f.~~~i;::~~~i.n ~~r:~~~:~;~'1~º~~sfa;;ic~1~~~:d~~;
VaiílCaux.
Mai'trede
~Ai.
Officier de Ville qui f ir les
fonél:ions de Capicaine de Port daos un Havre de
~larchand.
Ma/tredeH1tche.
Malm: Ch:upenrler du Vai(–
ícau ,qui
3
íoin
du radoub ,
&
de donner ordre
:l
ce que larempCce pemavoirbri(é.
Ma/tre de 6ra1u.
Celui qui ordonne aux écha–
fams ,
&
qui a foin de faire íecher le poiROn en
Terre-neuve.
M1mre Va/u.
Hommede l'équip;igequi diílribue
~;:~~~::i~o~~~~ :~u~hÍoi~nd~PFaell~¡:b~:i~::Í~
•
l'cau douce qu'on ponedaos le V;iiíli:au.
Maitre do OeHvres.
Officier que l'on prér.oíe
pour avoir Infpettion fur les bS.timcns de la V1Ile.
afin d'cmpCcher qu'on ne les conílrniíe conm: les
~~~:~'.neos
de Policc ,
&
les Srarucs do la
Ma~on-
MAISTRIE.
f.
m. Vieux mor. Dominarion. On a
da auffi
MAiflrur,
pour, Dominer,
&
Ma1flrmun1
1
MAL
pour
>
Magiíl:ralemenr.
MAL
MA.L
f. m. Douleur, infirmiré corporelle. Ettmuller
dn que les femmes d'Allemagnc donnenr Je nom
de
Grandmal,
aux convulfions incernes,qui ;iffli–
gent les vi(ceres internes membrancux , comme
dans les coliques ícorbutiqucs, convulftves • daos
les paffions hyíl:eriqucs oU les inceíl:ins, le mefi.:n–
tere
&
les p:lnies anncxées íonr cr;ivaillées par des
~~~~:
1
.fi;~~rru~;~1°.d~¿~(~~ccr:~~o~~~e :ª':~~ev~r~
Íton vomit dans la nefhrerique , ou que les inccllmf
íouffrcnr des rranchces de colique dans
la
mCmc
~a~~~1~eJ~q:;:
1
;l,leq~~gen:~~~ei~l;:~~~ed~~~~ªuf fi~~i:
&
d.msles frequenres convutlionsdes p:irries inter–
ne
seles hypochondriaques, des fcorbmiques
&
des
femmcs hyllcriques , qui
fom accompagnées de
plufieurs íymp<omes vagues
&
err;ins , Ípccíalc–
mcnc
quand les plexus du Mefenrcre fonr :ltta–
qués.
On appellc
Mal de C«Hr,
Un foulevemem de
ca:urqm cJl cauíé par quelque dégoiu¡
Mal demer,
Un bondillementd'eftomacqui faualler
hª'
l]aut
~e~=~t~:rs;'e;¿(~~~~~~;~~~ ~~~~b:t~r~~/ ~:~:~
ture
,
Une petice
~pofuimc
fon
douloureu(e qui
vicnt au bout du doigt,
&
qui
cft C:lu(ée ordinai–
remempar quclque piqnl1rc;
M11I de mere,
Une
íuffoca~ton
qui ;irrive quand la
mac~ice
remonte,
&
1fc b1Re plus
la
rcfpirarion libre,
&
M11I de rAte
,
Une maladie qui vient des vapeurs qu'envoie
la
race au cerveau;
M11Id'er.fant
,
Eíl
le trávail d'unc
femme qui ;iccouche ;
t!<
le
M Ai c11ffuc
>
ou aucre–
menc
lc
Hr1Htmal, le M al de faint Jean ,
Efl:
l'épi–
lepfie qui rrouble le jugemenc en attaquanc le cer–
ve:rn. On appelle
Mal de Naples,
La groífe ve–
role ;
M al de tfte
,
La Mignine;
Mal de vtn–
tre,
La co'ique ,
&
MAi contagieux,
Un mal
qui
(e
communique comme la pelle , la dyfenterie
&
la perice verole, foic par b
refpiracion de l'air
corrompu,
foit
par l'accouchcmem de
Ja
perfonnc
infeél:ée.
On appelle
Mal
fubril,
en rermcs de Fauconne–
rie , Unee(pece de phrifie ou de cacerre , qui rom–
be d:ms la tnulette des oifeaux,
&
qui empCcl1;int
la digellion , les
fo.itmourir maigres.
M a/.;idverbe, qui en termes de Bl:lfon ,Ce joim
avec
ort!onn(,
&
;ivectAillt.
On dir
Mal r;rdonn(,
de rrois pieces mifcs en armoirie, done l'une en en
chef,
&
les deux amres paralleles en poime.
D'11·
z..11r.d
trois
c~oijjiuu
"J.o.l[é1
&mi1l
orti.onnls.Onn·a
descxemples de
Mal ta1l/(,
qu'cn Anglererre. Il
fe died'une manche d'habit bifarré.
D'or A
Hnt man–
cht
m11/
taUll"e de g1uHles.
MALABATHRUM.
(.
m.
Dioícoride die que ceux
Jiº:u~~n~:~~~: ~:r~p!:r ~nu:esc!sºU:e~: ~r~~~:~
f;~if¡~~'u/~ºr~:u~Íp~~et~~::~:r:t& ~iiq:r~I~;~~ ~~~
raisdes Indes , nagc:lnr fur 1eau
fo
ns racme , com–
me lapecire lencille de mar:iis.
11
ajolhe qu'on l'en4
file ;ivecdu fil de lin , auffi-rOt qu'on l'a cucillie,
&.
qu'on la ferre
quan~
ell.e en
(~che. L~
meil!eur
Malabarhrum cíl celu1 qui eíl:
fra1~
, enc1er , cirant
:~r~!~~,j~Íq~~e~~~~e:1v~
1
a~1e:~ar~;¿~ fcº~~~;e~g~~~
de long-rems fon odcur, approch11nt du
Nardu~.
fans Crre 3UCUntmenr falé. l.elui qui en grCle
&
fro1fíé en pecices pic:ces, ne vaut ríen. U a les mC-