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1
2m-dessus
de tous, devient aisément le rival d'1?
la
loi. Assez puissant
pour
protéger la consti-–
tution,, il est .souvent tenté.. de la détruire. La
marche uníforme qu
1
a
suivi
par-to~1t
l'autorité
des·
rois,
n'a
que trop enseigné
la
nécessité
de les surveiller. Cette défiance, salutaire en
soi
' I
flOUS
porte naturellement
a
<lesirer de
contenir un pouvoir si redoutable .. Une se–
crete terreur
nous éloigne
'.t
malgré nous,,..
des
moyens dont ,
il
faut
armer le chef
supreme
de la
nation,
aíin qu'il puisse
remplir
les fonc–
tiol'ls qui
lui
sont a'ssignées. ,,.
(<
Cependant, si l'on considere de sang-froid
les principes
et
la nature
d'un
gouve~nement
mortarchique, institué sur,
la
base d.e
fa
souve-
. raine_té .du
peuple;
si
1~on
examine
atten~ive
ment les circonstances qui dopnent lieu
a
S{;l
fC?rmation , _
on verra que le
mm1arq~1e
doit
etre
considéré
plutot
comme le protecteur des
-
.
peuples , que comme t'ennemi de ]eur_
bon-
heur.
-~,.
-
'
·
~<
Deux
pouvoirs sont nécessaires
a
l'
existence
et aux fonctions . du corps politique : celui
de vouloir
et celui
d'agir.
Par
le
premier,
la
société
étaplit
les
regles
qui
doiven~
la con–
duire au '
but .qu'elle
se
propose , et qui est
incontestablemeat le bien de tous. Par
1~
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