( 93 )
tion, leúr
fortune, et des circonstances
par..:
ticulieres désignent comme pouvan.t fai.re 1-e
plus volon t.iers le sacrifice de leur tems
al1a
chose
publique, il
résulteTa
toujours
du
-choix
<le
ces
représentans.dupeuple,
tme
espe.ced'a-
"_ ristocratie
de fait., qui
tendant sans cesse
.a
acquérir une consistance
légale ,
d,eviend.r.a
également
hostile pour .
le
monarque
a
qu'i elle
voudra s'é.galer, et pour le peuple ·qu'elle cher-
-chera
toujOtl'fS
a
teni.r dans l'abaissement,
~"
"<De-la cette alliance naturelle et néc.essaire
-entre le prince et ' le peuple contre toute
· espece d'aristocratie ; alliaD;ce fondée sur
iCe
qu'ayant
les
memes
intérets,
les
mem~S
Ci'"aÍn–
· tes'
ils doivent
avoir
un
meme
but'
et
p.arconséquent une
meme .
volontéo
»
~'
Si, d''lrn
c6té,
la
gtandeur dn prince ·dép:en.d
de
la
proipérité du peuple,
le bonheur <lu
peu–
ple répose principalement sur
.la
puissance
· tutelaire du prince.
H
~(Ce
n'est done point pour son avantage par.ti–
culier
que le monarque intervient dans la M–
gislation' I1¡1aÍs pour
l"intéret meme
du
p~uple;
~t
c'est
dans ce sens qu.e
l'on
peut et ·que l'on
doit
dire
·que
la
sanction
r~yale
n'
est point
la
prfrogative
du monarque, mais
la
propriété~
~e
domáine de la
nation.
~,