( 89)
· tor it é royale est tc ujours l' ob)et des
;créú.r.:t e&
des
ffi '~i ll,e urs
c!.toye ns ; celui que
la 1c i met
royale,
j'ai autant parl é que lu ; ain si l'on
ne retr.ouvem
p as
ici
tout
ce que j'ai
dít, mais
on
n'y
lira ri en
que je.
n 'aye dit. L'indul gence d'une assembl ée est beaucou;p
plus grande
que
celle des
lecteurs; c'est done
un verl–
table
~ac~ific'e
de mon amour-9ropre
qu~,
je faÍs
1,
par
,0b e i ~sance
pour .l'assembl ée,
en
laissant imprimer man
di~
cours.
11
est
deve,nu
impossible, par
la
marche
de§
sea nces
de
l'assembl ée
nationale' de
rien
lcrire avec soin.,
ni meme
d'o rganiser au cun
ouvrage. Il ne l'est pas
moins
de
réf! echir'
sr
l'on n 'a pas d e tres-grandes avances. Qni....
c angue
n'apporte ra
¡ns
a
l'assembl ée natio.:nale des .prí:a–
ci pes
arre tés,
risg u
era
de
n'y embrasser
que des opi•niom;
tres-incon sidérées. ,,
'' Mais il a paru
s~r
le beau sujet de
1a
sanctionlroyal e,
un écrit de
1\1.
le
inarquís
de Cazaux, in fitulé:
Simpliciti
de l' idée d'i.m.e constitiltion ',
qui est
une
mine
iné pui–
sable
d'idées
saine s et profondes,
don't .i"ai be'aucou;p
profité ;
par exemple , , toute la partie
de mon. di scoms .,
re lat i
ve
a
la permanence des
as~ emblé e's
national·es; :ert
es t ex traite.
,,
" Je regarde l'ec rit d e
r.1.
de Cazau x
!,
comme
l'ouvra:ge
de génie. qu' a pro du it Ja
révo lu tion. J e
ne
co nnoís
pas
un
j ournal qui en ait parlé ' et
a
en jugcr par Jes p1»incip·es
e xposes en cette occasion so lemneHe da n
l'assem blée,
il a
été
t res
pe,u
lu des crep rcsentJns de l.a n:tti.o n.
)¡
'Natc
de
l\l1M1n~:.a u.