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( 95 )

'cussion la plus libre et

la

plus édairée,

fo

pro<luit

de

toutes les connoissances

qu~eHe

:a

pu

recueillir ,

il semble

~ue

e'

est-la

tout <:e

que

la

prudence humaine exige p0ur

consta–

ter,

je

ne <lis pas

seulement

la

voionté,

ruais

la

raison générale ;

et sans doute , sous .ce

point de vue abstrait , il paro1t répugner au

bon

sens

d'admettre

qu'un

homme

seul ait

le

droit

de répondre:

je m'oppose

a

cette vo–

lonté , ,

a

cette

raison

génfrale. Cette· idée

d_e–

vient

meme

plus

ch9qúante

encore, lor.sqü'il

doit

etre établi

par la

constitution, que l'homme

armé de .ce

terribk

-vúo,

le

sera

de to,ute

la

fo.re

~

publique ,

sans laquelle la volonté géné–

:rale

ne peut jamais

erre

assurée d.e

-son exé–

cution.

>~

~<

Toutes-.ces objec.tions disparo.issent

<levan!

cette

grande

v ér ité,

que

sans

un dtoit

de

résis-:-–

tance dans la

main

du

dépositaire

de la .for.c.e

pub lique,

cette forcé , pourroit

~ouvent

é.tre

!éclamée et

employée

m~lgré

lui'

a

ex.écuter

eles voLontés contraires

a

fa

volonté

g.é nér~ le.. ~'

1'

Or, pour démontrer

par

un exemp le, que

.ce danger exi5teroi.t ,

si

l e prince

ét oit

dé–

pouillé du

-veto

sur tout es l es propositions d e

loi gue lui

présénteroit

l'assemblée nationale,

je

~e

demande que la

supposition d'un mau-