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'cussion la plus libre et
la
plus édairée,
fo
pro<luit
de
toutes les connoissances
qu~eHe
:a
pu
recueillir ,
il semble
~ue
e'
est-la
tout <:e
que
la
prudence humaine exige p0ur
consta–
ter,
je
ne <lis pas
seulement
la
voionté,
ruais
la
raison générale ;
et sans doute , sous .ce
point de vue abstrait , il paro1t répugner au
bon
sens
d'admettre
qu'un
homme
seul ait
le
droit
de répondre:
je m'oppose
a
cette vo–
lonté , ,
a
cette
raison
génfrale. Cette· idée
d_e–
vient
meme
plus
ch9qúante
encore, lor.sqü'il
doit
etre établi
par la
constitution, que l'homme
armé de .ce
terribk
-vúo,
le
sera
de to,ute
la
fo.re~
publique ,
sans laquelle la volonté géné–
:rale
ne peut jamais
erre
assurée d.e
-son exé–
cution.
>~
~<
Toutes-.ces objec.tions disparo.issent
<levan!
cette
grande
v ér ité,
que
sans
un dtoit
de
résis-:-–
tance dans la
main
du
dépositaire
de la .for.c.e
pub lique,
cette forcé , pourroit
~ouvent
é.tre
!éclamée et
employée
m~lgré
lui'
a
ex.écuter
eles voLontés contraires
a
fa
volonté
g.é nér~ le.. ~'
1'
Or, pour démontrer
par
un exemp le, que
.ce danger exi5teroi.t ,
si
l e prince
ét oit
dé–
pouillé du
-veto
sur tout es l es propositions d e
loi gue lui
présénteroit
l'assemblée nationale,
je
~e
demande que la
supposition d'un mau-
.·