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J
· que ·dans une insi1rrection générale, dont Pissue
la plus heureuse seroit probablement plus
funeste aux
i~dignes
représentans du peuple,
que la dissolution de leur assemhlée. Mais est–
.i"I
,b}en c.ertain que cette
inst~rrection
ne seroit
funeste qu'aux indignes représentans du peu-
. ple? ...
J'y
voís encore une ressource pour
les partisans
dti
despotisme des ministres.
J'y'
vois le dang'er immin-ent de
la
pca.ixpubliql!1e
bl '
/\
. . 1
i
•,
•
1''
tron ee et peut-etre
vio
ee;
J
y
vo1s meen-
, die
presqu'inévitable '
et
trop
long
~
tems
a
craindre dans un
Etat
ott une révolution si
néce$saire, mais si, rapide, a laissé-des germes
de division et de haine, que l'affermissement
de la ,constitution, par les travaux
successifs
de l'assemblée, peut seule étÓuffer.
>)
,,
Vot~s
le
voyez,
Messieurs ·, j'ai
par•tot¡t .
supposé
la
.permanence
de
l'as~emblée
natio–
n.ale' et j'en
ai
meme
ti~é
tous
me.$
argumens
e.p
faveur
de la sanction
royale,
qui me
paroi(
le rempart
inexpugnable
de
la_libert€.
poli
tique.,
pourvu que le roi ne puisse ·jamais
s'obstiner.
dans.
son
veto
sans dissotldre , ni dissoudre san&.
conv@quer immédiat ement une au_tre
assem'."'
blée ,"
pa~ce
que la constitution ne cloit pas
p_ermettre que
.le corps
social
soit .
jamais ·sans
I:epresehtans ;
poú.rvu
qu'un~
loi
constitutie~
·/ '