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[ 100

J

· que ·dans une insi1rrection générale, dont Pissue

la plus heureuse seroit probablement plus

funeste aux

i~dignes

représentans du peuple,

que la dissolution de leur assemhlée. Mais est–

.i"I

,b}en c.ertain que cette

inst~rrection

ne seroit

funeste qu'aux indignes représentans du peu-

. ple? ...

J'y

voís encore une ressource pour

les partisans

dti

despotisme des ministres.

J'y'

vois le dang'er immin-ent de

la

pca.ix

publiql!1e

bl '

/\

. . 1

i

•,

1''

tron ee et peut-etre

vio

ee;

J

y

vo1s meen-

, die

presqu'inévitable '

et

trop

long

~

tems

a

craindre dans un

Etat

ott une révolution si

néce$saire, mais si, rapide, a laissé-des germes

de division et de haine, que l'affermissement

de la ,constitution, par les travaux

successifs

de l'assemblée, peut seule étÓuffer.

>)

,,

Vot~s

le

voyez,

Messieurs ·, j'ai

par•tot¡t .

supposé

la

.permanence

de

l'as~emblée

natio–

n.ale' et j'en

ai

meme

ti~é

tous

me.$

argumens

e.p

faveur

de la sanction

royale,

qui me

paroi(

le rempart

inexpugnable

de

la_libert€.

poli

tique.,

pourvu que le roi ne puisse ·jamais

s'obstiner.

dans.

son

veto

sans dissotldre , ni dissoudre san&.

conv@quer immédiat ement une au_tre

assem'."'

blée ,"

pa~ce

que la constitution ne cloit pas

p_ermettre que

.le corps

social

soit .

jamais ·sans

I:epresehtans ;

poú.rvu

qu'un~

loi

constitutie~

·/ '