,·
1
•
1
J
•
'
( 160 )
Est-ce
la
ce .que nous devons croire
?.
Est-ce
la
ce que nous devons etre
?
N
o,us avoueron·s
done que notre amour - propre nous est plus
~acré
que notre 1!1ission, notre orgueil
p'lu..
~
· · cher
qu~
la · patrie ., .nohe
opin _; ~J.treté
plus
forte - que . la
raison ' impénétrable
a.
notre
bonÍTe
foi,
et
totalement
excl
us;ve de
la paix,
de
la·
concord~,
de la
liberté. Ah.!
si
teÍ1
é
étoit
f
la vérité, nous ne s,eriotis pas
meme
dignes.dela
qire; .
nou~
n'en auriom pas le .conra
g ~
, et
:ceux qüi provoqtient. de telles déclarationg ,
prouvent
pú
·cela
-meme-
que
leurs
~iscours: ,
~on.t
de
s ~mples
j
cmx
d'es_prit-
1
,
011
ils
rrous.
pretent
fort
injustement des
sentin:iens tout-a--
.fa i,.t
indign~ s ·
de
nó'U$
>•.
, .,
»
C'est done ·précisément par ee que
dem~m
der d .es·
successeur's ,,
seroit nous declarer
dÚ._"
fOrds et
inacc.ordables,
que nous
n.e
porterions
pa~
un tel
dé,cret ,
quand
mi
serme.ntsolemnel,
base de
la'
consfrtut}on
~
et palladiüm
de
la
¡¡...
~ert é
fra ns:oise, ne nous l'interdiroient pas.
A -. -.
· J.?ieu
ne . p.laise
que
i:o~is: r e
1
gardib~s
c.omme.
¡ -,
1
impo ss ible
d'
opb~er·
le bien
par
la
.diversité
dei
nos opin.ions et de
nos movens.
11
-ét-oit imoos-·
,¿ ,
e
..
J .
.
.l
sib\e
_que
dans
l es ,
ptemiers
t ems
d'une .
pre~·
i:ni6re
asser:1blée nationale ,
ta n~
d'esprits ·
st
opposés ; tant cl'int'érefa si
contradi.~toires
;
.
/\
meme