e
1
59,.
louet;
il
n'est
~i
dáns mon creur, ni dans man
intention de ]e criüqucr, maís . il est de mon
qevoir de réfuter
s.esopinions lorsqu'elles
me
paroissent dangereuses
H.
'' TE?lle est
a
mon sens la motion qu'il a
soutenue. Certainement" elle est le produit d'un
tres-bon esprit, et sur-tout d'une ame tres:...
·civiqhe et tr_es-pure; certainement'
a
l'isoler
de
1'
ensemble de nos circonstances et de nos
travau:x, elle est saine en prin.cipes; mais
j'y_
vois q"abord une difficulté
insol~1ble,
ie ser–
ment qui
llOUS
líe
a
ne pas quitter l'ouvrage de
la
constitution qu'il ne.
~oit cons~mmé
..
~
.•
Ce peu de mots .suffiroit sans doute pour écarter
cette motion; mais je vpudrois óter le regrer
rneme
a
son auteur ,, en lui
montra.ntcombi,en
elle est peu assortie
a
nos circonstances'
.a
la
piense pol!tique qui doit diriger notre conduite.<4
'' Et pour voits le .
dé~ontrer
, messieurs ,
\
.
je me -servirai de l'argument meme avec
lequ~l
on a prétendu soutenir cette motion \ :
1L
est
impossible d'opérer le bien par la_diversité de nos
()PÍ'!Íons u de nos moyens.
Il faut convoquer
les provinces pour leur demander de
n.0~1s
en-·
voyer des successeurs, puisque nous sommes.
discords
~t
inaccordables.... Est - ,ce bitB
la ,
messieurs; le langage que· nous devons tenir
e