M.
MIRABEAU.
(<
Je ne dispute point
a
fa
municipalité de
Versaille s le droit de
requérir
des troupes
au
besoin '
et
re
ne
<lé.sapproiwe en aucuríe ma–
niere
la
-derniere
mesure , dont
je ne
connois
pas
les motifs ; mais je -dis que l'asse!Ilblé@
nationélle , en
pcrmettan t aux mun icipalités
tl'invoquer
des
tro-upes
réguli.eres ,
ne
&'est
apparemment
pas in ter dite, sur-tout dans le
lieu
Oll
elle
étoi
t
seante , de
se
faite rendre
~ompte
des
r aisons qui provoquoient
t~ne
pareille demande
H.
»
J'ajoute qn:il
seroit
singulier que la munici–
palité
de Versailles put recevoir des confiden-
' ces ministérielles
qui
devroient etre ignorées.
de
l'assemhlée nationale'
et qu'on interd!t
a.
celle -
ci
de porter ·un vif
i~téret
aux
détails
que l'on assure comprométtre la súreté
de
la ville et
de
la personne du roi.
>~
>~Je
demande
que la lettr.e
de M.
de
Saint..:
Priest ,
a
la municipalité, et le
réq~tisitoire
\lu commandant de la
garde de
Versailles,
soient communiqués
a
l'assemblé~
nationale.
>,.
Cette motion fut
rejet6e,
quoique trts-juste
e~
1rmctpes.
\
'