( 169 )
y
a
déja
trois
jours
que
le
ministre des
finances vous
a
peint les dangers
qui
nous
-environnent
avec
l'énergie que réclame
une
situation presque désespérée ;
il
vous demande
les
secours
les
plus
urgens ;
il
vous
indique
des
moyens ;
il
vous presse de
les
accepter.
1
Votre
comité
des finances vient de vous
sou-
f
et~re
<lll
~ª?port p~rfaitement co~forme
a
· 1
avis
du
mm1stre ;
e
est sur
cet
avis
,et sur ·
ce
rapport
qu'il
s'agit
de déFbérer
)>.
>>
Mais telle
est
ici
la
fatalité
de
nos circons...
1
tance.s. Nous avons d'autant moins le tems
et
les
moyem; nécessaires
pour délibérer, que la
résolution
a
prendre est plus décisive et
~plus
importante.
Les
revenus
de
l'Etat
sont
anéantis~
le trésor est
vide,
fa
force
publique
est
sans
ressort ; et ·c'est demain ,
c'est
aujourd'hui ,
c'est
a
cet
instant
meme'
que l'on
a besoin
de
votre intervention ''·
>>
Dans de
_telles
circonstances, Messieurs,
jl
me paroit
impossible , soit d'offr;ir
un pl an
au premier ministre
des
finances , soit d:exa.:::
miner celui qu'il nous propose
)>.
''· Offrir un plan
n'est
pas notre misslon ,
et
nous n'avons pas
une
seule
de~
connn issa n-
'
·ces
préliminaires ,
indispensables p-0ur essay er