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(

1

57)

ferma la bouche

a

M. de Gouy, on le

fit

des–

cendre

la trihune, et€. etc.

M. d'Aiguillon,

présidenf du comité. des

fi-

. nances , déclara que le comité dont M. de _

Gouy étoit membre, ne partageoit ni n'avotíoit

les t erreurs que celui

-.ci

venoit de répandre

dans 'l'assemblée. Il proposa

d~

cbnsacrer deux

jours par semaine' au travail

a

faire sur les

finan ces.

M.

MrRABEAU.

"Je quitte un moment

l'or<lre du jour pour

app~1yer

la motion du '

président du comité des

finances . .

Il est certain

que si nous ne consacrons

j~mais

aux affaires

de son département , que des

soiré~s

remplies

de rappoi-ts, et occupées ·par des hommes ren–

dus de fatigue,

et

privés du tems 'néce'ssaire

pour

médit~r

et

s~instruire, .

nous sarons

a~saillis 'au

dép01~rvu

par les plus tristes évene–

mens. 11 est certain que le premier ministre

des finances viendra nous dédarer incessam–

ment qu'il est · forcé de nous rendre

~espon­

s1bl es de la banqueroute peut-etre, cettaine–

ment de la suspension des paiemens, et des

suites incalculables qu'elle peut avoir. I1 est

certain .

que

la constitution ne

p~ut

plus mar–

c::her

sans les finances ,. ni les finances sans

la

constitution ,.,.