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ferma la bouche
a
M. de Gouy, on le
fit
des–
cendre
dé
la trihune, et€. etc.
M. d'Aiguillon,
présidenf du comité. des
fi-
. nances , déclara que le comité dont M. de _
Gouy étoit membre, ne partageoit ni n'avotíoit
les t erreurs que celui
-.civenoit de répandre
dans 'l'assemblée. Il proposa
d~
cbnsacrer deux
jours par semaine' au travail
a
faire sur les
finan ces.
M.
MrRABEAU.
"Je quitte un moment
l'or<lre du jour pour
app~1yer
la motion du '
président du comité des
finances . .
Il est certain
que si nous ne consacrons
j~mais
aux affaires
de son département , que des
soiré~s
remplies
de rappoi-ts, et occupées ·par des hommes ren–
dus de fatigue,
et
privés du tems 'néce'ssaire
pour
médit~r
et
s~instruire, .
nous sarons
a~saillis 'au
dép01~rvu
par les plus tristes évene–
mens. 11 est certain que le premier ministre
des finances viendra nous dédarer incessam–
ment qu'il est · forcé de nous rendre
~espon
s1bl es de la banqueroute peut-etre, cettaine–
ment de la suspension des paiemens, et des
suites incalculables qu'elle peut avoir. I1 est
certain .
que
la constitution ne
p~ut
plus mar–
c::her
sans les finances ,. ni les finances sans
la
constitution ,.,.