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l
34 )
H
Messieurs, je
ne
sais.
cornme111t
nous
con–
ciEerons le
ten C:.re
respe ct que nous portons
au
monarque,
honoré par nous_ du t itre de
restciurateur de l a
liberté,
ave e cet t e superstit:euse
·
i doh1tr~t e
p,o ur
1e
gouvernement
de Lonis XIV
qui
en
fut le
pri1"! cipal
destructeur.
Je
suis
done
da ns l'or dre
et
je
continue. -
Je défie ·
qu'on ose
me
nie.r qHe toute nation
~
le dro :t
d.'insfrtuer wn gouvernement' , de
choisir
s~s
che·fs , et de déterminer 1eur succession
)>.
P lusieurs personnes .demandent qu'on aille aux
'VOlX.,
,.~
Je
déclare que
Je
.suis
pret
a
trai ter
la
quest i
n au
fori d '
a
l'instant
meme'
a
montrer
qu~
si
toute
na t1on
a
in
té!·
et
que son chefse
conforme
a
ses moems '
a
ses habitudes '
a
ses
cc iwenances
1ocale,s,
qu'il soi_t
sans '
propriétés,
ni
aff_cf.ons étrangeres, _cela est
·plÚs
vrai des
Frarn; o is
que d"ducun
autre peuple.; que
L
si
le
sa ce:rdoc¡e veut de
l'inquisition, et le
patriciat
de
'1a
grandesse .,
la
na tion · n.e
veut qu'un
p r ~n ce Fr~mso1 s;
que les craintes par lesquelles
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on
c n.~~·rc ~
e
a aetour ner notre· aec1s1on, .sont
pu.ér iles ou mal fon dées. ; mais
que
l'Europe,
et
l'E~pa .gn .e
sur-tout , n'ont p o :nt dit
a~ec
L
. XIV
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