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I
( qS )
~t
Que ceux qui élevent des doutes sür
Icz
vai
iJ.ít~des renonciaüons, se
rappellent cette
é.blo 1~isrnnte
épo que
de
notre
histoire ,,.. si glo–
i-i ~ ~is.e
aux
ye t.x
du
vl.11
gaire,
si
humiliante ,
~i funest~
aux
yeux
des sages , oli
~
sans égard
pour
la
promesse
qu'il
avoit
faite
·~n
épousant
Marie-T!térese,
notre
su1tan
Louis XIV
prodi–
gua
l"or et le
sa~g
de
.ses peuples au stérili
hottmeur,
d'augmenter
.ses P!OVÍtices , et forgea
.ainsi le prernier
annea~1
de tette longue
chaine
de
malheurs
qui fai11irent
ensnite
anéantir Ja
momarchie
>~.
~~
Cet 'acte de mauvaise
foi
avoit du moins
un
prétexte. L'acte
dans
lequel '
Louis
avoi,t
· renoncé
·a,
ses
droits
sur
toutes
les
p~rties
de
Ja .
moiÍarchie espagnóle,.
étoit un simple
con–
trat de
mariag.e ,
'dépourvu de
toutes.
les
for–
mes
qui
,pouvoient en faire 'une loi pour
l.es.
prnvinces sur lesquelles il
fit
ensuite valoir
ses
<lroíts. La
co~1r
d'Espagne
y
dérogea la pre- ·
... miere, en
ne
payant pas la
dot
promise
H.
>»·
La renonciation de Philippe V, au
eon–
tr~ire
_, faite en prése,nce des états de la mo–
narchie
espagnole
ctssemblés,
munie <le
leur
approbation , appuyée
de la
religion
du
ser–
ment,
suivie
d'une
renonciation du meme genre,
faite par la maison d'Orléans.
a
tous
ses
droits"
'
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