t
,
( r40 )
·celui
d'etre
libre et d' ex
ercer
toutes
ses
facuT–
tés sans nuire
á
ses semblables.' Il est vrai que
les
défenset~rs
de cette dqctrine
ont
eu soin
_ de
la
gé'lzer sous· un voile tres populaire. Un
prince' disent-i]s '
a
bien
pu
renoncer
a
~es
· droits
sur
l~
treme;
mais il
n'a
pas
pu
priver
la nation
de
son
droit
a
exiger ses services
. et ceux
dé
sa post6rité.
Mais
que
ceux
qui
' veulent
nous
déguiser
par
· ce~.
sophismes
le
véritable
état_
de
la
question , répondent
sans
'·
détour;
la
nation avoit-dle- le pouvoir .d'ac–
cepter
<?t
de confirmer
la ·
renonciation de
.
r
'
Philippe
V
?
S'ils .
conviennent que
la
nation
avoit ce
pouvoir,
nous demanderons comment
elle pouvoit s'exprimer pour accepter
cette
rcnonciationl; étoit..-ce par un acquiescemen.t
ou par
aucun ·acte publie? Si
i'acqtiiescement
, suffit , il
s'est
manifesté pendant pres
d'un
s:ccle ;
s'i~
falloit
un
act~
public,
par quel )
organe la nation pouvoit-elle l'exéctÍter?
Dans
quel
ten~s
devoit-il $e
fai~e
?
Devoit:.il . etre:
résetvé
pour
le
moment
le
plus
pé:rilleux?
_f
au"!'
droit-il attendre ·que la brancbe regnante
fút
én{ nte' pour
appeÜer le
peuple
a
prononéer
Stff
les renonoiations de
~hilippe- ·v-?
S'il en
est
;iinsi , si tell'es wnt vos prét€ntions; la
cou-
. ·¡qrnc
cl~ Fr~lH:e
est done
électi~ve;
elle n'cs,t
.,
,·